octobre 12, 2009

Nous devons nous battre à armes égales

Par Christophe Terrain, président de l’AGPM

L’économie du maïs va très mal. Avec un prix FOB Bordeaux actuellement à peine supérieur à 115 €/T, la marge est évidemment négative. Alors que le bilan de santé de la Pac se traduira, suite aux décisions du précédent ministre de l’Agriculture, par un prélèvement sur nos soutiens, aveugle, arbitraire, et fondé sur des arguments erronés ; le bilan de santé et les clignotants des exploitations maïsicoles sont aujourd’hui tous au rouge. La crise est grave et met en péril la pérennité des entreprises. Qui plus est, et par voie de conséquence, la situation du maïs grain se répercute sur les productions spécialisées indexées sur le maïs grain : je pense en particulier au maïs semence et au maïs doux.

Cette situation ne peut pas perdurer, car au-delà des exploitations maïsicoles et des familles qui en vivent, c’est l’économie d’une filière avec ses outils économiques, ses ateliers de transformation,… qui est en jeu, voire l’équilibre socio-économique de territoires. Or, les producteurs ont besoin d’une PAC qui leur donne de la lisibilité sur la durée.

Aujourd’hui, chacun s’accorde à dire, et c’est notre position, que l’agriculture est stratégique et doit répondre à des enjeux majeurs face au défi démographique et alimentaire. Mais cela suppose que les exploitations que nous représentons soient économiquement debout et disposent des outils pour être présentes sur les marchés. La stabilité de nos entreprises impose d’abord de la régulation en termes de gestion des marchés et des aléas, qu’il s’agisse d’un mécanisme de type stock « tampon », de produits assurantiels et de mesures fiscales.
Notre ambition de répondre aux marchés implique aussi que nous puissions bénéficier de l’équation : « innovation-productivité-compétitivité ». En clair, nous devons pouvoir nous battre à armes égales avec la concurrence : c’est-à-dire disposer de l’ensemble des facteurs de production (protection phytosanitaire, nouvelles technologies, irrigation,…) et ainsi accroître nos résultats techniques et, in fine, la rentabilité de nos exploitations.

Voilà ce que nous attendons : une route qui soit tracée pour une agriculture moderne, innovante, compétitive et responsable.
Il y a urgence ! C’est dans ce sens que nous serons mobilisés le 16 octobre aux côtés de la FNSEA et des JA.

10 commentaires:

Jacques a dit…

Il faut que nous ayons une vision d'avenir pour l'Agriculture, c'est pas évident de gérer une exploitation qui travaille avec du vivant et des aleas climatique.

Nos produits sont de très hautes qualités et doivent etre valorisés.

Soyons tous solidaire et mobilisons nous le 16 octobre.

Anonymous a dit…

Même les céréaliers pleurnichent ! Tous unis derrière la FNSEA pour toucher des sous, comme d'habitude.

Anonymous a dit…

depuis toutes ces decennies ou la fnsea est majoritaire sur le terrain, unique representant et negociateur avec l'etat, la filiere


un seul constat : toutes les filieres sont confrontées a des difficultes jamais vues

dites , y'aurait pas un os !!!

Nico a dit…

Oui ya un os, au cas ou tu n'aurai pas remarqué, on subit une crise économique!!!!

Tu croyais que l'agriculture ne serai pas touchée??

Tous unis pour le 16

Anonymous a dit…

soutenir les agriculteur
venez tres nombreux le 16 octobre
pour tout bloque dans toute les regions mais sans casse quand ton na bloquer les grande distribution il sont perdu beaucoup d argent et il ce sont dit il faut augmenter le prix du lait

Anonymous a dit…

Touchée l'agriculture ?????????
Je n'ai toujours pas vu de baisse en rayons !

La crise à bon dos pour enrichir quelques indus et distributeurs sur le dos des producteurs et consommateurs !

Arrêtez vos discours incohérents.
vous allez encore justifier par les difficultés de la filière des prix bas aux producteurs.
Ca fait 20 ans que vous nous servez la même soupe : elle me donne envie de vomir !

Anonymous a dit…

La date de la manifestation est mal tombé mes voisins sont soit en battage maïs soit en semis blé donc on sera que dix du canton à partir pour Nantes à croire qu'ils ont d'autres priorités que leur revenu mais ils nous soutiennent quand même pour la manif du 16. Allez la Fnsea ja

Nico a dit…

La date du 16 Octobre, Journée Mondiale de l’Alimentation arrive à grand pas.

Nous devons ce jour la, nous mobiliser pour prouver et réaffirmer la place de l’Agriculture dans l’alimentation des Hommes.

TOUS UNIS LE 16 OCTOBRE DANS LES CAPITALES REGIONALES.

Anonymous a dit…

"Se battre à armes égales" ??
Déjà, il faut qu'on se batte contre notre syndicat majoritaire qui n'est pas d'accord qu'on demande 400 € !
Si je me trompe, faut me le dire.

Anonymous a dit…

je suis de tout coeur avec vous tous et toutes,,si il n'y a plus d'agriculture francaise , on mangera la production étrangère et on ne sais pas trop comment elle est produite ,,,engrais ;; pesticides à gogo !! stop !!! pensons d'abord à nous !! en mangeant nos produits ;; moi je n'achète plus aucun produit des autres pays et si tout le monde se donnait la main pour être solidaires!!des emplois seraient sauvés ;;
on a pas voulu l'europe des pompes à fric !!
titine

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