décembre 08, 2009

La contractualisation - pour que les agriculteurs soient des partenaires incontournables.

Beaucoup d’entre vous parle de la contractualisation comme d’un réel danger pour les agriculteurs et vous dénoncez le fait que la FNSEA le défend alors que pour vous c’est une hérésie. Ce billet a pour objet de vous expliquer pourquoi la FNSEA a choisi de défendre cette solution et pourquoi elle le fait pour les agriculteurs et non pour des obscures histoires de connivence avec la grande distribution ou la transformation… pure intox !

Voici donc une petite explication de Xavier Beulin, premier vice-président de la FNSEA.

Face à la dérégulation de la politique agricole, il est temps de regrouper les producteurs dans une organisation économique à même de s’affirmer comme un partenaire incontournable. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra mettre en place de nouveaux outils de gestion des marchés et que pourra se développer une contractualisation réelle entre des interlocuteurs qui se respectent, leur destin étant intimement lié. Sinon que se passera-t-il ? Face à des marchés puissants et des distributeurs archi-concentrés, les producteurs n’auront aucun poids et les organismes collecteurs guère plus. Le libéralisme basé sur la soumission des uns par rapport aux autres sera de mise, avec comme porte de sortie la révolte désespérée de ceux qui ne peuvent plus rien gagner car ils ont déjà tout perdu.

Cette grève du lait, symbole de la crise profonde que traversent tous nos secteurs de production, et pourtant basée sur le refus de la contractualisation, synonyme pour ses détracteurs, d’intégration. Soyons clair : confondre intégration et contractualisation, c’est faire l’aveu que l’un des acteurs est le maillon faible de la chaîne de la valorisation du produit, c'est-à-dire qu’il n’est pas à même de « peser » sur les discussions. C’est donc bien la question du poids des producteurs qui est aujourd’hui clairement posée et non celle de la contractualisation.

Il faut être lucide et être conscient qu’il est impossible de revenir à une politique de prix administrés. Il faut donc construire une politique à partir du réel et chacun doit bien se rendre compte que sans contractualisation, c’est la loi du la jungle qui s’applique et que les perdants sont le plus souvent les producteurs. Le sujet est donc bien l’organisation des filières par et pour les producteurs.

67 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour que ça marche, il faudrait une puissante organisation des producteurs qui puisse négocier une contractualisation COLLECTIVE d'égal à égal avec la filière aval. Ce ne sera JAMAIS le cas avant la disparition de tous les moins gros car, il faut être lucide, les petits ne sont pas prêts de s'organiser. Et la volonté de l'aval, c'est bel et bien le contrat INDIVIDUEL, comme d'ailleurs dans tous les autres secteurs économiques, entre un industriel puissant et un individu isolé.
Il faut être lucide et être conscient que l’un des acteurs est le maillon faible de la chaîne de la valorisation du produit, c'est-à-dire qu’il n’est pas à même de « peser » sur les discussions.
Ne pas le reconnaître, c'est nier la réalité.
Alain HEBRARD 81

Anonyme a dit…

Complément :
Le problème n'est probablement pas d'administrer les prix, mais de MAITRISER la PRODUCTION, limiter la fabrication de poudre de lait à des excédents conjoncturels, relocaliser la collecte, la transformation et la distribution, réinventer une coopération de proximité, renoncer à une soi-disant vocation exportatrice de matières premières qui ruinent le paysans du tiers-monde.
AH

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je suis d’accord avec le complément proposé par AH : Si le retour à des prix administré paraîtrait difficile à faire passer au niveau de l’Europe, la possibilité de la gestion de l’offre est plus facilement défendable.
Sans gestion de l’offre au niveau européen, les prix des marchés resteraient fortement volatils. Et si le spot est erratique, il serait impossible de maintenir des contrats à prix fixes : la tentation de rompre le contrat en cas d’écart trop important entre le prix spot et le prix fixé du contrat serait trop important. De plus, personne ne voudrait signer des contrats si l’avenir des prix est trop incertain (on le voit aujourd’hui pour les producteurs de lait, ils ne veulent pas signer de contrat maintenant alors que le prix est bas et qu’il pourrait fortement remonter).
Une autre idée pourrait être la mise en place de contrat à prix indexés. Mais dans ce cas, le contrat perd l’avantage d’avoir une visibilité sur les prix futurs. De plus, si les contrats devaient être indexés sur des cotations établies par les transformateurs (ex : cotations beurre de l’ATLA pour le marché du lait), les cotations pourraient être manipulées.
Finalement, sans maîtrise de l’offre, les contrats sont soit impossibles à mettre en place, soit inutiles.
Enfin, pour les responsables de FNSEA qui ne veulent plus être soupçonnés de connivence avec les industriels, une solution est simple : vous devriez être plus transparent (que les responsables publient leurs sources de revenus), éviter de monopoliser la représentativité des agriculteurs (au CNIEL par exemple), et vous sortir des situations flagrantes de conflits d’intérêt (Les présidences de SOPEXA et de la FNSEA me paraissent des postes incompatibles).
Enfin, pour tous les agriculteurs, je vous invite à reprendre au plus vite le contrôle des coopératives. Leur rôle devrait être de tirer les prix agricoles vers le haut, en proposant une alternative aux privés. Actuellement, elles font exactement l’inverse, elles se permettent même de faire ce que des privés n’oseraient pas. Pourtant, les présidents de coopératives sont bien des agriculteurs. Sont-ils manipulés par les directions de coopératives ? Sont-ils trop déconnectés de l’adhérent de base (les élections se font souvent à plusieurs étages, les présidents de coopératives multiplient les mandats et arrivent souvent à la retraite sans redevenir agriculteur)? Si les présidents de coopératives devaient redevenir agriculteur (pour de vrai) à la suite de leur mandat, ils agiraient sûrement différemment.
Bon courage à tous,

Anonyme a dit…

les directions de coop sont aux mains de financiers qui savent comment gérer une entreprise, les présidents sont des lampistes et parfois des traitres ( les indemnités et un confort de vie différent du quotidien de l'agriculteur lambda font tourner la tête)qui ne savent plus dire non. Il est effectivement dur à comprendre que les négociants sont plus performants sur nos achats et nos ventes alors qu'ils traitent ( à priori) moins de volumes. Pour le reste contractualisation = intégration, y'a malheureusement pas de doute, l'agriculture raisonnée pur produit syndical en est un bel exemple, on vous dit de produire comme ci comme ça et en aucun cas vous ne maitrisez le prix de vente et les débouchés, juste au bon vouloir de l'industriel qui aura passé un contrat qu'il rompt à sa guise, oui bon courage à tous,

Brigitte a dit…

Le plus important est de trouver le meilleur équilibre entre producteurs et transformateurs. Si les gars veulent gérer à 100% leur lait, ils ont qu'à faire de la vente directe. Je comprends pas le manque de reconnaissance envers les responsables qui touchent des imdemnités? Ils ont des responsabilités et pendant qu'ils passent du temps sur les dossiers et/ou sur la route, ils ne sont pas sur leur structure. Tout travail mérient salaire et....reconnaissance.
Contractualisation ne veux pax dire intégration !
Une interprofession forte est indispensable (dans toutes les productions d'ailleurs). Etre divisé face aux industriels est le plus pire des scénarios. Sachont s'unir pour avoir de la force, la division fait le jeu des industriels...
Les pouvoirs publics ont mis un groupe de réflexion pour 2010/2011 avec les trois syndicats : c'est bien. S'il y a des mécontents, qu'il adhère à un syndicat et remonte leur problème à leur section lait. Critiquer gratuitement sur la toile est une colère virtuelle...mais inefficace. Adhérer à un syndicat est bien plus constructif...

Anonyme a dit…

voici donc une petite explication de xavier beulin premier premier vice president de la fnsea xavier beulin en voila un qu'il est beau ...multicasquettes comme la fnsea en a le secret j'aime mieu pas connaitre ses revenues ça vas me filler le bourdon ! ces explications qu'il se les garde ...

Anonyme a dit…

Xavier Beulin écrit :
"Soyons clair : confondre intégration et contractualisation, c’est faire l’aveu que l’un des acteurs est le maillon faible de la chaîne de la valorisation du produit, c'est-à-dire qu’il n’est pas à même de « peser » sur les discussions. C’est donc bien la question du poids des producteurs qui est aujourd’hui clairement posée et non celle de la contractualisation"

C'est pourtant bien la FNSEA qui a prôné la contractualisation en aviculture et qui, incontestablement est devenue intégration.
Arrêtez de crier qu'on vous prête le pire : vous nous faites subir le pire en aviculture, et si nous vous laissions faire, ce serait la même chose en lait :
- Répercussion systématique de la chute des cours sur nos contrats.
- Aucune revalorisation de nos contrats quand les cours remontent.
Nous devenons juste corvéables et responsables !
Depuis 10 ans, la FNSEA n'a jamais réussi (ni même essayé d'ailleurs) une renégociation en faveur des aviculteurs.
Vous nous préparez le même film en lait : une fois signé, tout serait DEFINITIVEMENT figé !!!! d'où votre précipitation à vouloir nous contractualiser maintenant, avant que les cours ne flambent !

Brigitte a dit…

Au fait, tu proposes quoi toi pour ton avenir et celui de tes collègues? Critiquer c'est bien beau mais j'aimerai que tu argumentes sans avoir à casser la FNSEA? Alors, c'est quoi ta solution an aviculture et en bovin lait? Comment veux-tu le mettre en place? Si c'est en restant devant un écran...efficacité zéro !!

Anonyme a dit…

Chère Brigitte,

Les mécontents de la FNSEA veulent une régulation collective de l’offre, pour adapter l’offre à la demande (ou au moins, que la FNSEA participe à ce combat revendicatif).

Outre le risque de dérive vers l’intégration, la contractualisation ne changera rien aux prix. Dans le système des contrats proposé par la FNSEA, les industriels auraient toujours la possibilité d’entretenir la surproduction, ce qui leur permettrait de justifier des prix non rémunérateurs.
En l’absence de régulation collective de l’offre, les contrats feraient plus de mal que de bien aux producteurs. Les industriels arriveraient toujours à faire signer les contrats lorsque les prix sont bas et que les éleveurs sont acculés (en proposant un petit premium). Et lorsque les prix remonteraient, les prix des contrats ne monteraient pas.

Et même avec des OP que la FNSEA imagine, comment voulez-vous que les OP puissent faire pression face aux industriels ? En cas de désaccord dans une négociation, les industriels chercheraient toujours à court-circuiter les OP et aller voir directement le producteur. L’OP devrait alors être une organisation dont les adhérents ultra-disciplinés seraient prêts à arrêter les livraisons à chaque négociation ? Pour le lait, ils devraient se mettre en situation de faire une grève tous les trimestres ou tous les semestres ? Ca me paraît impossible à mettre en place et, même si ça l’était, cet affrontement récurrent serait totalement contre productif pour les filières.

La contractualisation va échouer (soit elle ne sera jamais mise en place, soit elle sera mise en place mais ça fera plus de mal que de bien). La filière lait en France va continuer de s’orienter vers le « modèle porcin », ou la filière lait en Grande-Bretagne.

Un dernier espoir, adhérer à une organisation indépendante de la FNSEA.

Anonyme a dit…

l'office du lait .elle est la la solution adherez ! de toute façon on risque quoi,tomber plus bas ça va etre dur .et que tout ceux qui nous ont trahi rentrent un peu sur leur ferme reprendre contact avec la terre ça leur ferra le plus grand bien

Brigitte a dit…

" Pour le lait, ils devraient se mettre en situation de faire une grève tous les trimestres ou tous les semestres"
Pourquoi une grève???? Tu as bien vu que la grève du lait a mené à RIEN !!!! Sauf à DIVISER...c'est vraiment curieux...tout le monde casse la FNSEA mais personne à d'autres solutions à part la critiquer ???? Il n'y a rien de constructif dans les critiques que je lis. Seuleument des gars qui cassent le travail effectué mais qui propose rien et qui n'ont pas le COURAGE de prendre des responsabilités et qui soit CREDIBLE et qui PROPOSE. Si vous avez la solution alors ASSUMEZ vos paroles et passer aux ACTES. On attend....Adhérer à un syndicat et faites avancer les choses...pour l'instant, je ne vois ren...à part des critiques d'adolescent boutonneux absolument pas efficaces. Rassembler 500 personnes dans une salle pour arriver à rien, cela sert à quoi ????? L'efficacité, elle est où à part diviser ?????

Brigitte a dit…

Ah, au fait, apparemment, certains assume mal leur responsabilité d'parés le "Télégramme" :
********
Crise du lait. Fissures chez les minoritaires
8 décembre 2009 -
.
Le consensus qui s'est formé à l'occasion du conflit du lait entre les organisations minoritaires (Confédération paysanne, Coordination rurale et Apli) est en train de se fissurer. Alors qu'il est annoncé pour aujourd'hui une mobilisation des producteurs pour obtenir l'organisation d'une table ronde, la Confédération paysanne explique dans un communiqué «qu'aucun de ses responsables de l'Ouest n'a été informé de cette initiative.» «Quand on veut construire un mouvement unitaire, cela nécessite un minimum de concertation et d'organisation», note la Confédération paysanne. Elle estime «qu'il faut bannir les méthodes unilatérales qui conduisent à une perte de lisibilité du mouvement unitaire laitier et de ses revendications et qui nuisent à la réussite des actions communes en faveur d'un meilleur prix du lait».

«Gagner ensemble»

La Confédération paysanne met également en cause l'attitude de l'Apli à l'occasion des actions devant les laboratoires laitiers. Rappelant qu'un ultimatum fixé au 1erdécembre avait été adressé au CNIEL (Centre national interprofessionnel de l'économie laitière) par les trois organisations pour obtenir de nouvelles négociations sur le prix du lait, la Conf' note que «sans attendre la fin du délai proposé, l'Apli a entrepris d'aller seule bloquer la cible pourtant choisie par les trois structures.» La Confédération paysanne conclut: «Les producteurs de lait gagneront tous ensemble, ou perdront séparément.»

Faut-il rencontrer la FNPL?

Les syndicats minoritaires ne sont pas non plus en phase sur l'invitation lancée par la FNPL à tous les syndicats pour évoquer l'accord sur le prix du lait signé le 3juin dernier. Hier le ministre de l'Agriculture a appelé les producteurs à organiser cette rencontre «dans les meilleurs délais». La Coordination rurale a répondu qu'elle n'acceptera l'invitation «qu'à la seule condition» que l'Apli soit également conviée. Mais cette dernière n'a pas le statut de syndicat. La Confédération paysanne, elle, est prête à rencontrer la FNPL. Elle réclame toutefois que cette réunion soit l'occasion d'un «tour d'horizon» du dossier laitier.

Anonyme a dit…

brigitte,
connais-tu le % de syndiqués fnsea au sein de l'apli ?

Anonyme a dit…

Je suis producteur dans le 61
J'adhere à la FDSEA-JA depuis plus de 20 ans avec des responsabilités
J'ai fait la grêve du lait 15 jours
Je cotise à l'APLI et m'engage à l'office du lait
Je suis contre la pensée unique et l'intégrisme quelqu'il soit : la FNPL et certaines coop sont à côté de leur pompes (aucun dialogue avec la base)
Ma seul solution : adherer à l'office du lait

Brigitte a dit…

Je comprend pas le comportement de certains ! Tu adhères FD mais tu es à l'APLI, donc tu n'es pas d'accord avec ta propre branche laitière et du coup tu boudes ?? Tu dois avoir une pensée unique sans dialogue. T'es une taupe à la FD, non ? Vas à la CR puisqu'ils s'entendent trés bien avec l'APLI ! Et renforce l'OPL mais adhérer FD et être à l'APLI ??? Tu dois faire partie des gars qui reste à la FD pour diviser...une équipe de foot gagne si le bloc de l'équipe s'entend bien, pas si certains joueurs jouent dans les équipes opposées aussi...il faut pas DIVISER. Les industriels se frottent les mains de la division...Les pouvoirs publics ont mis un groupe de réflexion pour 2010/2011 avec les trois syndicats : c'est bien ! Faites trés ATTENTION a ce que vous faites, si vous détruisez la FNPL, il n'y a plus de défense pour les bovins-lait, et là personne voudra assumer puisque l'APLI n'est pas un syndicat et l'OPL est un oeuf vide. Quand je pense que certains refuse les contracts ! Dans quelques mois ils seront bien contents d'en avoir un ! Sans industriels, le lait on en fait quoi ??? Les négociations passent par des négociations et une interprofession forte. Si certains veulent là faire éclater, seront-ils prêt à assumer derrière?

Marc a dit…

Dans les grandes lignes, je suis d'accord avec Brigitte, il vaut mieux se réunir, se grouper pour se défendre que de diviser. Même si évidemment, dans un syndicat, tout le monde ne peux pas être d'accord à 100% : c'est là où le dialogue prend sa place.

Anonyme a dit…

le probleme des producteurs de lait est qu'ils sont content que le laitier passe ramasser le lait alors que cela devrait etre le laitier qui devrait etre content, nous avons démarés 2009 avec un peu de reserve 2010 va démarer avec une trésorerie négative expliquez moi comment la fédé va revendiquer un prix du lair correcte??? si la greve n'a pas marchée comme elle l'aurait dû c'est par ce que la fédé protége trop les insdustries ou les coop si 500 millions de litres de lait retirés du marché europeen avaient suffis à créer une pénurie cela serait grave
le prix a chuté à cause du trop et de la sous conso
le prix remonte à cause du manque et de la reprise de conso mais nous les français citoyens d'europe nous n'allons pas en profiter il faut que les indus reprennent des part de marchés !!!!

unautrefededecu a dit…

brigitte,
arrete, tu t'enfonces
tu dis "trois syndicats, c'est bien" "faut pas diviser""pensée unique sans dialogue""faites tres attention a ce que vous faites""si vous detruisez la fnpl""certains veulent faire éclater l'interprofession"

tu parles du cniel , c'est çà ?

combien de producteurs laitiers represente le cniel via la fnpl ?

pour toi adherer fd , c'est obligatoirement fermer sa gu...,"produisez toujours plus a un prix compétitif pour la filiére" , "ne vous occupez de rien d'autre que de produire, on est la pour s'occuper de tout ce qui ne vous regarde pas", "si vous ne comprenez pas cela c'est parce que vous etes des gros nazes","ne cherchez pas a comprendre car c'est plus compliqué que çà","laisse tomber ,il comprend rien"
te poses-tu la question suivante :
pourquoi l'apli a connu un developpement si rapide ?
saches que certains ne sont pas a 100% derriere massol mais ils preferent quand même le suivre pour vous provoquez un électrochoc,
pour preuve que vous etes dans un profond coma,
rien ne fonctionne pour vous ouvrir les yeux !!!
plus le temps passe, plus la fédé aura du mal à récupérer les brebis égarées surtout avec des propos comme les tiens !!!
faites quelque chose,
la premiere consiste seulement à écouter votre base qui est sur le départ,
si cet anonyme continue à cotiser fd, c'est qu'il espére encore être entendu par les agris qui le represente en haut-lieu,
estime-toi heureuse de son attitude au lieu de l'envoyer chi..!!!
si la fnpl est détruite, ne te trompes pas de responsable !!!

Anonyme a dit…

http://www.lapetition.be/list_signs.php?petid=5044&page=96#signs
toujours d'actualité cette petition en faveur des agris !!

Anonyme a dit…

Depuis l'accord du 3 juin pas de réunion sur le canton ou departement : ou est le dialogue ?

Iberic a dit…

La différence entre le "machin" de l'APLI et le CNIEL, c'est que les producteurs seraient représentés par l'APLI plutôt que par la FNPL? Et ce serait meilleur? Parce qu'adhérer à leur "office du lait", pour moi, c'est un contrat d'un producteur qui délègue un pouvoir de négociation à l'APLI. Je ne suis pas prêt de signer! Parce qu'entre l'APLI et la FNPL il y a une différence: les uns disent la vérité, même si elle est dure à entendre, les autres font rêver, c'est plus doux à l'oreille, mais ça ne donne pas de solution pour le protefeuille. Si le FNPL et la FNSEA étaient des syndicats parfaits, cela se saurait. Penser que remplacer la FNPL par l'APLI va résoudre tous les probl-èmes, c'est se mettre le doigt dans l'oeil.
Sur la contractualisation, même l'APLI se fait fort de négocier au nom des producteurs. D'ailleurs l'adhésion à l'office du lait, c'est de la fumisterie. Qui peut être contre un cadre régulé au niveau européen pour des prix remunérateurs? (ben oui j'ai regardé le document avant d'en parler)Sauf que l'Europe n'en veut plus de ce cadre régulé européen nommé "quotas". Et cela, il faut en être conscient. Penser que tout peut reprendre comme avant, ça fait plaisir, mais c'est se mettre la tête dans le sable. Merci qui? Merci l'APLI!

Anonyme a dit…

alors la fnsea, il serait temps de bouger, au moins l'APLI on l'entend et on la voit, faudra pas vous étonnez d'avoir beaucoup moins d'adhésions. puisque c'est toujours l'APLI qui occupe le terrain, à tort ou à raison, au moins ils font bouger l'opinion publique si chère à nos politiques. pourquoi la fnsea ne bouge plus depuis le printemps, il vous satisfait tant que ça le prix du lait, c'est du moins ce que les gens doivent penser. !!!

Brigitte a dit…

Iberic a trés bien résumé.
Je voudrait juste rajouter que la FNSEA fait pas de politique spectacle pendant que certains essaie de passer chaque jour dans les médias : efficacité ? Sans le contract de juin, le prix serait encore plus bas...alors le critiquer c'est démagogique sans tout expliquer. C'est pas si facile, le contexte actuel est morose.

Anonyme a dit…

a brigitte sans le contract de juin le prix serait encore plus bas . la je dis stop ça ne marche plus tu nous sort le discourt fnpl sans reflechir :decembre les belges toucheront350 les français 250 et je suis frontalier .le contexte est morose il y as longtemps que tu as ete voir les courbes beurre poudre .mais je pense que brigitte et iberic ne sont pas producteur de lait

Pierre a dit…

A anonyme

Apporte moi une paye de lait belge qu'on rigole!!!

Les belges sont à 240€ actuellement tu doit confondre avec les hollandais qui ont un prix de base à 280€ + 30€ de saisonalité (elle est différente par rapport à la france avec une consommation de produit grande consomation d'hiver).

Alors arrete de nous faire croire que tu est frontralier.

seguim a dit…

iberic et brigitte,
le 172eme message sur l'autre topic vous est destiné , j'attends la réponse !!!
vous ne comprenez rien et détourner tout en défaveur de l'apli !!
arretez de regarder votre nombril, je ne vous demande pas vos idées sur l'identité nationale !!!
quand prendrez vous conscience que le marché est principalement européen et non pas francais ou mondial !!!!
vos contrats francais peseront quoi face à des laits européens à 240 ou 200 e/1000l!!!!
l'apli ne pése rien, la force réside dans l'association européenne nommée l'emb
evidemment, jamais entendu parler de l'emb !!!
la solution est uniquement européenne,
d'ailleurs vous n'avez pas entendu parler de la régulation européenne obtenue par ? (pas la fnsea qui jure que 2015 sera le triomphe du liberalisme)
j'attends vos réponses sur "l'apli ne respecte ....."

Brigitte a dit…

seguim, tu te moques du monde où quoi??? On se regarde le nombril et tu es corps et âme pour l'apli qui n'est pas un syndicat mais une association QUE pour le lait ???? Et les autres, ils existent, non ??

Anonyme a dit…

je confirme ce q'un producteur qui livre en belgique m'a dit :300 et avec les primes ça lui fera 350 mais je suis heureux d'entendre pierre :hollande 320 ça confirme bien que le lait remonte partout sauf en france je preçise pour decembre mais tout ça pour dire que la seul solution ç'est un prix europeen la je rejoin seguim il n'y a que l'emb pourquoi la fnsea n_est pas a l'emb?parceque le pouvoir ne se partage pas

seguim a dit…

brigitte,
estime-toi heureuse que les cerealiers ne quittent pas le navire au profit d'une association !
les autres existent et tant mieux si ils croient qu'ils sont correctement défendus.
je ne cherche pas à défendre les autres productions, je n'ai aucune légitimité pour cela, je n'ai certainement pas cette prétention, j'ai rejoint une association dans laquelle je me sens mieux défendu au sujet de ma principale activité,
je ne suis pas à l'apli pour me plaindre du prix minable de mon blé mais si la fée pouvait s'occuper de revendiquer la possibilité que je le vende en direct, là je signe
mais question de revenu de filiére, je dois passer par un o.s. et me faire encore plumer !!
ah oui l'emb , le marché européen , tu connais ?

Pierre a dit…

A anonyme,

Retourne à l'école, 280 + 30 ça fait pas 320€!!!!!!!!

Le problème est toujours le meme avec l'APLI, vous déformer les informations en votre faveur, car le prix de base en hollande est le meme qu'en france sauf qu'il ont une saisonalité différentes de nous.

Sur le problème du pouvoir, ya quand meme quelque chose qu'il faut m'expliquer, il ne se partage pas à l'EMB, alors que vous demander à rentrer dans les autres syndicats!!!!

C'est quand meme un pu déplacer comme discours, l'Apli si je t'écoute c'est comme la coordination, "Ya qu'a faut qu'on" et quand vous devrez prendre des décisions vous direz c'est pas de notre faute, c'est la faute des autres!!!!
C'est pitoyable!!!
Mais je vous propose une solution, vu que vous voulez le pouvoir et changer les tetes de la FNSEA, il vous suffit de vous présenter au prochaine élection FDSEA, et de prendre les reponsabilités!!!
Mais c'est sur qu'il faut se faire élir par les agriculteurs de sa commune et puis de son canton, et de son département ....
Alors c'est la que ça vous pose problème, car vous n'etes pas sur d'etre élu, alors qu'a l'APLI, c'est celui qui gueule le plus fort qu'est chef!!!

Anonyme a dit…

Complétement d'accord avec toi pierre, dans mon département, les meneurs APLI sont incapables d'etre élus et ne passent pas sur le terrain

Résultat, pour pouvoir promouvoir l'APLI, c'est les représentant du département voisin qui vient dans mon département et inversement, ceux de mon departement vont dans le département voisin

C'est facile comme ça, il ne sont pas connu

Mais le jour ou il voudront etre élu dans leur commune, il prendront une veste, comme le representant APLI de mon canton qui s'est présenté au élection Chambre, et au communal et n'a pas été élu

Anonyme a dit…

Dans mon département les meneurs Apli, c'est les même qui mettent des surenchères sur les terres et qui ont des cathédrales pour stabulation.

En plus de ça, le menneur Apli de mon secteur n'a pas jeté de lait, alors qu'il disait au réunion que c'était LA solution pour etre à 400€.

Anonyme a dit…

Dans mon pays il y a le meneur du CNIEL qui ne sait même pas quel prix est payé son lait !!!

Anonyme a dit…

Pour etre au CNIEL il à été élu, présente toi à sa place!!!!

Tu a peut etre peur de ne pas etre élu.

Anonyme a dit…

il a été élu pour etre au cniel, par qui ?

Anonyme a dit…

il n'y a pas d'élection directe au CNIEL, c'est une interprofession ou siège les syndicats représentant de la FNPL, FNIL et FNCL.

J'imagine que vous parlez du président de la FNPL qui à été élu par les représentants FNPL de chaque département, qui eu même ont été élu par les agriculteurs.

Donc pour ceux qui veulent aller à la FNPL, il faut vous présenter en département puis au national, c'est possible. Encore faut il etre élu dans son département!!!

Anonyme a dit…

par contre pour etre elu à l'APLI (enfin plutot nominé, car dans ma commune on n'a pas été convié à élir le représentant APLI), il suffit de balancer des fausses informations (en disant j'ai le cousin de ma belle soeur qui est en allemagne et il est payé 350€) et de crier le plus fort et du coup tout le monde croit que c'est vrai!!!

Du coup, dans mon département, le responsable APLI à déja changé au moins 4 fois, on ne sait meme plus qui est responsable!!

Anonyme a dit…

D'ailleurs, Massol il à été élu comment?

Anonyme a dit…

il n'a pu etre élu qu'a l'APLI, car il s'est présenté sur la liste Coordination et n'a pas été élu !!!!
Alors maintenant il va nous faire croire qu'il à compris, que c'était une erreur, puis comme par hazard il va fanfaroner au congrès de la coordination rurale et les journaux qui titre "APLI CR main dans la main" !!!

Anonyme a dit…

le savez vous : I.N.A institut nationnal de l'audiovisuel, tapez : gréve du lait. En 1964, a l'initiative de la fnsea naissante, une gréve du lait nationnale a été decréter.A entendre le commentaire de l'époque, qui sont toujours d'actualité ; pourquoi la fnsea de l'epoque etait à l'écoute de ses paysans ??? cherche l'eurreur et quel temps perdu ! que fait lemetayer

Anonyme a dit…

Franchement je comprend pas les personnes qui défendent un prix a 280€ qu'on a pas vu la couleur. depuis l'accord avez vous fait une moyenne de 280€???? pour ma par je suis plutôt a 260€. je produit a perte j'ai perdu 40 000 euros cette année, des emprunts sur le c...
L'APLI elle, a une façon de penser ou l'on va pouvoir travailler pour gagner sa vie.
l'office du lait est une trés bonne chose et c'est la seule solution pour y arriver.
Dans le secteur vin il y a 26 office nous dans le lait 1 et un seule qui prêche pour les industriels, il se fout des paysans.
on est la seule profession qu'on vent un produit sent savoir le prix.

c'est grave et si nous les agriculteurs on ne bouge pas on va tous cr....

Anonyme a dit…

Demande au producteurs de vin en France si il gagne bien leur vie.

L'accord est à 280€ pour 2009, quand d'autre on été à 200€, c'est mieux mais c'est pas suffisant.
J'ai quelques questions à te poser sur l'office:

Pourquoi une grève aussi bien suivie n'a pas fait évoluer le prix ?

Le marché mondial a évolué dès juillet sur le beurre et août sur les poudres est ce dû aux achats de la Chine ou à la grève du lait ?

Quelles sont vos revendications pour le premier trimestre 2010 et que ferez-vous pour l'obtenir ?

Avez-vous une prévision de prix sur l'année 2010 ?

Comment créer un office du lait (Public ?) sur plusieurs Pays ?

Si c'est une organisation privée, faudra-t-il un contrat ? Sinon comment ça marche ?
Avec qui allez-vous travailler ? Une entreprise ? Toutes les entreprises ? Sur quels territoires? Seulement la France ? Sur l'Europe ?
Est ce compatible avec le droit communautaire ? Quelle garantie ?

Après avoir eu toutes ces réponses je pense que j'y réfléchirais mais pas avant.

Anonyme a dit…

LA FNSEA nous insite à manifester pour pour que notre revenue ne baise pas, mais aujourd'hui je pense que nous allons manifester contre la FDSEA pour nous imposer, obliger une complémentaire santé, alors que ces garanties ne valent rien par rapport à d'autre complémentaire. De plus elle a donné le monopole à AGRICA pour la gironde. Est-ce cela aujourd'hui la FNSEA, nous obliger à prendre une complémentaire, quelle est l'intérêt pour elle ???? NOTRE COTISATION DOIT -ELLE SERVIR A NOUS DEFENDRE OU A UNE DIDACTURE?????????????
je suis ouvrier agricole et exploitant
TOUS CE QUI SONT CONTRE CETTE METHODE FASENT GREVENT DES COTISATIONS EN 2010

Anonyme a dit…

A la question : comment créer un office lait sur plusieurs pays, l'histoire recente nous a montrer la voie. Ont nous a bien "vendu" une zone euros à plusieurs vitessses, l'Angletrre et les pays de l'est sont toujours present avec des monnaie differente !!! comment ce qui est possible en matiere de finance ne le serait pas pour les matieres permieres alimentaires ???

Anonyme a dit…

Pour ton information, la complémentaire santé obligatoire à été une négociation demandé par les syndicats de salarié (CGT, CFDT, CFTC, CGC, ...) et non par la FNSEA.

Si tu est salarié, adresse toi à ta centrale syndicale salarié qui est à la demande de cette obligation.

Si tu est contre cette méthode, c'est pas à la FNSEA qu'il faut faire grève de cotisation mais bien à la CGT, CFDT, CGC, CFTC...

Iberic a dit…

On rêve d'une organsiation européenne qui ne serait qu'une organsiation française qui s'imposerait à toute l'UE. Pourquoi pas? Il faut hjuste se demander si notre organisation conviendarait aux autyres. Ce n'est pas ûr. On voit bien qu'on souffre de distorsions par rapport à nos voisins. Est-ce par ce qu'ils ne font pas comme nous? Ou parce qu'on ne fait pas commee eux? Je pense aux coûts horaires, aux 35 heures... Sur le lait, c'est la France qui est en marge des autres en n'affectant pas l'augmentation de quotas, en péanlisant les dépassements individuels même si la France n'est pas en dépassement. Bref, en général, c'est nous qui ne fonctionnons pas comme le reste de l'Europe. de là à espérer que toute l'Europe fonctionne comme nous, cela me semble un doux rêve. Très doux. Et très lointain.

Anonyme a dit…

L'Apli est un mouvement contestataire. Au-delà des revendications, ils pointent du doigt l'évolution du monde agricole. « Les agriculteurs ont créé le Crédit agricole, la MSA, Groupama, les coopératives... Tout nous a échappé, nous ne dirigeons plus rien. » Les subventions ? « L'agriculture est le premier poste de dépense de l'Europe. Cela casse notre image et ça nous asservit. » L'individualisme ? « Il y a une concurrence entre les producteurs, c'est le système qui veut ça. Nous ne sommes pas irréprochables. Mais aujourd'hui, nous remettons en cause le droit de spéculer sur la bouffe. »

Anonyme a dit…

de toutes façons les politiques ne peuvent plus rien pour nous .que fait la fd? .defendre l'industriel! notre derniere chance est l'office du lait.

benoit a dit…

je reponds a l'anonyme qui insite a rejoindre le mouvement office du lait en prenant exemple de la viticulture.
"regarde avec les 26 office ou en est le secteur viticole francais".. la ruine.
ce n'est pas en etand diviser,en ayant une multitude d'organisation que tu arrivera a avoir rapidement un consensus, car on parle bien de consensusn pour que les agriculteurs puissent reprendre leurs marges sur la GMS.
ce n'est pas en etand diviser que les transformateurs et les distributeurs vont sortir leus mouchoirs pour nous plaindre.
soyons INTELLIGENT faisons en sorte si vous vous dites RESPONSABLES de trouver des solutions qui nous permette de vivre de notre metier.
C' est unis que nous reussirons.
PS je ne suis pas producteur de lait et vos debats me semble t'ils sont a cote de la plaque.
REGARDEZ comment d'autre filieres se sont organiser.
REGARDEZ dans vos fermes comment vous etes equiper!!!
arretez de vous plaindre quand dans vos fermes ,les 4/4 fleurissent et les tracteurs fendt.
regardez vos voisins et amis des autres productions..

Anonyme a dit…

je ne sais pas si les messages sont toujours actifs... du coup, j'essaye quand même.
je viens de lire tous les messages ; on y voit beaucoup d'invectives, et peu de volontés de constructions...
En école de commerce, on nous apprend que produire sur un marché captif est dangereux, et carrément suicidaire si on l'inonde d'excédents. On nous y apprend aussi qu'il n'y a que deux leviers possibles : gérer l'offre à l'échelle du marché (en l'occurence minimum europe pour le lait), ou accepter un système d'intégration.
Le constat, qqun l'a dit, c'est que les paysans ont su créer une richesse phénoménale depuis 40 ans, mais le drame c'est qu'ils ont perdu la main sur cette richesse. On en arrive aujourd'hui à vouloir regarder dans la poche du voisin (reste de la filière) pour lui piquer ce que l'on estime être dû. C'est parce que on n'a pas su garder un rapport de force ! Aujourd'hui le reste de la filière surfe sur l'individualisme paysan, et hélas j'ai bien peur que cela ne change pas.
L'office du lait ? un simple outil économique, parlant business, marché, valeur ajoutée, au même titre que le reste de la filière.
Comment y arriver ? En s'unissant, et en faisant primer l'économique au delà du syndicalisme. En travaillant également au niveau des politiques... Nous sommes devenus les premiers prédateurs de notre mode de production. Seule une TVA sociale pourrait avoir un sens pour non pas uniquement préserver nos marchés (assimilé dès lors à du protectionnisme) mais obliger les fabrications hors de chez nous à respecter un code de bonne conduite.
De l'utopie ? peut être... Mais dans tous les cas, c'est la descente aux enfers sinon pour les producteurs français....

Anonyme a dit…

le 4 janvier
meilleurs voeux à tous,
je m'insère dans ce blog, consterné par les commentaires !!! de querelles en conflits, je suis obligé de constater qu'aujourd'hui, premièrement, nos campagnes sont divisées et deuxiement que ça ne profite à personne. Je pense que très peu de personnes peuvent me contredire sur ces 2 points.
je n'ai pas envie de faire de remarques(stériles à mon sens) sur les commentaires précédents mais vais plutôt revenir sur le sujet initial.
face à la énième confirmation de l'abandon des quotas et de l'intervention ainsi que le désengagement des pouvoirs publiques (aussi bien européens que français), on ne peut avoir que 2 positions:
- la première, continuer à se battre alors qu'on sait déjà que le combat est perdu
- la seconde, prendre acte de la défaite, et réfléchir à une autre solution.
Je fais parti de ceux qui pensent que la 2e solution parait plus appropriée.

Cette autre solution, à mon sens, passe par une réelle politique de filière, de l'amont à l'aval. elle passe aussi par un respect des différents acteurs de la filière. respect qui est la base pour initier un dialogue.
Selon moi, cette nouvelle solution doit avoir plusieurs objectifs :
- gestion des quantités : uen réelle adéquation entre l'offre et la demande. celle-ci ne passent que par un vrai dialogue avec les transformateurs et une réelle transparence de la filière (je pense là aux stocks).
- après la gestion des volumes, le prix, indissociable l'un de l'autre, avec des indicateurs de tendance pour le fixer.
- interdire l'intégration des producteurs. ça va avec le respect de chacune des parties. les propositions de la FNCL sont, à mon sens, inacceptables.

Si la contratualisation garantit ces 3 objectifs, je suis totalement pour. d'autant plus que je sais qu'il n'y a plus rien à attendre de l'Etat et de la Commission européenne ; c'est à nous producteurs de nous prendre en main. pas le temps de se regarder ou de se lancer dans des conflits intra-producteurs et de rejeter la faute sur l'autre, c'est tous ensemble que nous devons construire notre avenir.
la condition que je rajouterai à cette contractualisation c'est qu'il faut impérativement que la durée des contrats garantissent une lisibilité et laissent des perspectives pour que nous puissions investir en toute sécurité. entre 5 et 10 ans me parait normal.
malgré le peu d'infos que j'ai, j'ai le sentiment que le fameux "office du lait" n'est pas non plus très loin de cette idée. j'ai juste l'impression que le travail est moins avancer que le projet de la FNPL. alors pourquoi ne pas travailler ensemble. dans ma région nous travaillons à ce que la contractualisation soit une réelle opportunité pour que tout le monde soit gagnant (toute la filière). laisser faire la contractualisation par la tranformation en ne prenant pas part au débat, c'est prendre le risque qu'elle nous soit imposée et qu'elle nous soit défavorable ; ce n'est pas ce que je souhaite pour mes enfants.
je suis adhérent FDSEA, et OUI je paierai ma cotisation en 2010 parce que, contrairement à ce que j'ai pu entendre ça et là, ce n'est pas la FNSEA qui est responsable de la crise. ceci étant le dialogue à la FDSEA a toujours été de mise et le restera, la porte est ouverte, des responsabilités sont même à prendre pour les plus courageux... la critique est facile mais la FDSEA c'est nous producteurs qui la faisons à notre main alors si elle ne convient pas alors il faut venir et proposer des idées.
j'admire ceux qui sacrifient leur vie familliale pour l'intérêt de tous les producteurs.
je reste convaincu (et le resterai) que c'est bien uni que nous arriverons à nous faire entendre et à vivre dignement de notre métier.

amicalement

JLV, producteur laitier de Rhône-Alpes

Anonyme a dit…

Courage JLV, vu la perte d'un grand nombre d'adhérents (dont je suis) de ton grand syndicat, tes cotisations syndicales vont sérieusement augmenter pour garantir le même train de vie à ses "vedettes" !
Tout le monde ne doit pas quitter le navire, mais moi, je ne suis pas suicidaire. Je vais aller du côté qui ne prend pas l'eau, en espérant que le trou de votre coque ne nous entrainera pas tous au fond !

Ton discours indigné et qui se veut réconciliateur, on le connait. Nous faire prendre des vessies pour des lanternes, on connait.

Moi, ce sera office du lait car j'ai totalement perdu confiance dans tes dirigeants et ne prendrais PLUS JAMAIS le risque de leur confier mes intérêts.

Anonyme en colère

Anonyme a dit…

la fd pendant la greve du lait c est comporte comme des collabos . je suis un anciens fd decu
de ce syndicat qui a oublie sa base au profit des politiques(fd sattelite de l'ump)et des industriels .

michel a dit…

jlv a dit :"j'admire ceux qui sacrifient leur vie familliale pour l'intérêt de tous les producteurs."
moi j'ai honte de ceux qui sacrifie nos vies familiales au profit de quelqu'uns : a la fao, a la sopexa ....

Anonyme a dit…

Fd satellite de l'UMP ha ha ha!!!
Apli, satellite de quoi? FN?

Anonyme a dit…

bande d'imbéciles...apli FN ? si tu n'as rien trouvé d'autres à dire, c'est pitoyable...

Anonyme a dit…

je ne fais pas de anti l fede primaire mais reconnaitre que la fede est proche de l ump est un secret de polichinelle.le plus grave que les idees politiques de la fnsea s est acceptation de l intergration ranpante de l agriculture (contractualisation laitiere- integration dans la filiere porcine et avicole).toujours plus de litres de lait/uth sans ameliorations de nos revenus et de nos conditions de vies. il va falloir essayer de changer de logisciel et surtout ecouter la base.

Anonyme a dit…

Je ne suis pas agricultrice. Je travaille pour vous. Ce que je peux vous dire c'est que vos revenus n'ont jamais été aussi bas. La crise mondiale , certes, elle a bon dos...
Vue de ma chapelle, pour le syndicat majoritaire FNSEA, tout va bien. C'est d'une tristesse. Je serais à votre place, je me demanderais pourquoi adhérer à la FNSEA.

Anonyme a dit…

Rien ne va plus. Ce soir 25/01/2010 11 français devant sarkosy. question réponse :
Pas de FD mais une apliste => un signe.

Anonyme a dit…

je viens de regarder TF1 ^^

que du bonheur, j'espere que vous apreciez :).

Néamoins il faut reconaître que au niveau politique vous tenez encore la corde. J'espere que néamoins vous allez vous mettre à parler de cout de revient.

Bonne soirée a vous

Anonyme a dit…

sophie a parlé avec bon sens et pragmatisme.
sarko a parlé en politique, et a sans doute oublié de regarder le dernier observatoire des marges (50 % au transformateur à la fin 2009 sur certains produits).
pour ma part, je suis à bout, déboussolée que mon syndicat (je suis adhérente fd) ne nous soutienne pas.
je n'ai pas investi à l'excès (60 €1000 litre), mais sans réserve de trésorerie au départ. Tout au long de la journée, je n'arrête pas de penser au suicide...Vous vous en moquerez sans doute, et avec raison...si on n'est pas capable d'être "entrepreneur", circulez...c'est le discours servi par lemétayer, brichart et les autres...
je voudrais juste pouvoir nourrir mes enfants, payer l'école, et régler mes factures.
au fait c'est quoi un entrepreneur ? pour moi, c'est travailler sans compter son temps, oser prendre des risques en investissant... J'avais l'impression de le faire.

seguim a dit…

avant de penser à nourrir tes enfants,
pense à rester en vie , tu éviteras de couper leurs envies de croquer la vie,
si tu n'es plus là, penses-tu qu'ils mangeront mieux ?
COURAGE !!
BEAUCOUP D'EXPLOITANTS AGRICOLES SE BATTENT A TES COTES !!
sauf peut-etre une certaine élite, tu connais encore quelqu'un qui écoute lemetayer ou brichart,moi non !!
JE NE TE PERMETS PAS DE DIRE QUE JE M'EN MOQUE !!

Anonyme a dit…

"Tout au long de la journée, je n'arrête pas de penser au suicide...". Merci de l'écrire, mais il ne faut pas rester seule : il faut en parler à ceux de tes proches qui peuvent l'entendre. Tu verras que tu n'es pas seule. Au besoin, tu m'appelles 05 63 37 02 01, qu'on trouve qq'un dans ton coin.
A tous : les insultes ne déconsidèrent que ceux qui les profèrent. Il vaut mieux réfléchir à ce qui est possible de faire, au besoin avec des gens qui ne sont pas dans la même organisation. Sinon, les transformateurs et pseudo coopératives, en face, ils rigolent. Soyons concrets : outre mes premiers commentaires (en haut de page)aucune raison que le lait s'aligne sur le prix mondial (2 % des échanges en extra communautaires) : relocalisons : Vente directe (à la marge), mais surtout réinventer des coopératives de petite dimension, demander aux GMS de s'approvisionner local...
Que chacun apporte sa suggestion et qu'on en discute.
Alain H

rivarol a dit…

Tu penses au suicide tout au long de la journée . Je suis sérieux , va consulter , j'ai retrouvé le gout de vivre il y a 15 ans grace au travail d'une psychothérapeute , n'attend pas SVP , si tu ne veux pas le faire pour toi , fais le pour tes enfants.

Anonyme a dit…

ossau a dit:

se suicider? JAMAIS! tu entends? JAMAIS !

ce serait leur rendre service!

entrepreneur? la bonne blague ronflante encore inventée par la fédé pour jouer des biscotos. L 'entrepreneur fixe ses prix de vente en fonction de ses charges et en se gardant un revenu. Fixe tu tes prix de vente?

courage! courage! parles autour de toi! la fédé acoquinée avec les filieres a fait de nous des serfs! plein d'agris sont dans ton cas mais se taisent par orgueil mal placé. Reprenez votre droit à la parole!

Anonyme a dit…

Faire Disparaitre Simplement les Agriculteurs en Excédant

Ne vous suicidez pas!
Ne prennez plus vos cartes à la FD vous vous sentirez mieux !

Anonyme a dit…

Pityobale le j-mimi nationnal complétement a l'ouest suivez le liens
http://jt.france3.fr/soir3/

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