« Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire est devenue cruciale, et que tant de femmes, d’hommes et d’enfants meurent de faim dans le monde », a déclaré le président Nicolas Sarkozy à la presse, à l’issue du Conseil des Ministres, mercredi 24 mars 2010.
Le Président a assuré qu’il serait prêt à aller jusqu’à une « crise en Europe » pour défendre la politique agricole commune.
« Que le Président parle autant d’agriculture dans son allocution aujourd’hui, montre que, enfin, il entend la détresse du monde paysan, et qu’il a, je l’espère, compris qu’il fallait sortir la politique agricole de ce schéma ultralibéral qui est broyeur d’hommes, broyeur de paysans […] », a réagi Jean-Michel Lemétayer, Président de la FNSEA.
Le Président a assuré qu’il serait prêt à aller jusqu’à une « crise en Europe » pour défendre la politique agricole commune.
« Que le Président parle autant d’agriculture dans son allocution aujourd’hui, montre que, enfin, il entend la détresse du monde paysan, et qu’il a, je l’espère, compris qu’il fallait sortir la politique agricole de ce schéma ultralibéral qui est broyeur d’hommes, broyeur de paysans […] », a réagi Jean-Michel Lemétayer, Président de la FNSEA.
De son côté, Dominique Barrau, Secrétaire Général de la FNSEA, précise les mesures concrètes qui sont attendues. Elle s’oriente autour de trois axes qui sont, la fermeté dans les négociations sur le budget de réforme de la PAC, la régulation européenne sur les biens agricoles et l’harmonisation des conditions de production. « Le président a voulu dire la place majeure que prend l’agriculture, l’alimentation, la souveraineté alimentaire, et là, maintenant, nous attendons des actes », conclut D. Barrau.