mars 22, 2011

Oui à la contractualisation !

Afin de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs face aux acheteurs, la FNSEA se mobilise pour former, conseiller, assister et accompagner les exploitants agricoles lors de l’élaboration puis de la mise en place des contrats.

« La contractualisation prévue par la loi de modernisation agricole suscite beaucoup d'interrogations et de demande d'explications chez les agriculteurs. Il est de notre devoir de les accompagner et de leur apporter une information fiable en la matière », souligne Jean-Bernard Bayard, Secrétaire général adjoint de la FNSEA.

A cet effet, un numéro Indigo (0825 729 726 – 15 centimes d’euro par minute/appel) est en place depuis le 1er mars pour répondre aux questions que les agriculteurs se posent sur les contrats proposés par les entreprises dans les secteurs lait et fruits et légumes.

« Chaque agriculteur doit avoir une réponse à sa question » ajoute le Secrétaire général adjoint. Pour garantir le succès d’une contractualisation conforme à ses attentes, la FNSEA a élaboré un ambitieux plan d’actions en six volets, notamment autour de la sensibilisation des agriculteurs, la mise en œuvre de formations et l’accompagnement individuel.

Produit, volume, prix et durée… La contractualisation doit permettre de formaliser la relation commerciale entre un producteur et son acheteur, mais aussi de faire face à la volatilité des prix agricoles dans un marché mondialisé et hyperconcurrentiel.
Contribuer à créer les conditions d’un rapport de négociation équilibré, voilà l’objectif de la FNSEA qui souhaite affirmer ou confirmer le rôle des interprofessions, renforcer le rôle des producteurs dans les filières et valoriser le métier d’agriculteur.

1 commentaires:

Béarnais (eleveurbearnais@hotmail.fr) a dit…

Vous écrivez:

"La contractualisation doit permettre de formaliser la relation commerciale entre un producteur et son acheteur, mais aussi de faire face à la volatilité des prix agricoles dans un marché mondialisé et hyper-concurrentiel"

Désolé, je ne vais pas parler du lait mais du porc.

En élevage porcin, la production des éleveurs est contractualisé à plus de 95%, le chiffre réel doit être proche de 98%.

Et malgré cela, le pouvoir de négociation des éleveurs face aux acheteurs qui sont les abattoirs est quasi nul !

Les animaux des éleveurs sont achetés par les groupements de producteurs auxquels adhérent les éleveurs par contrats. Ces groupements revendent ensuite les animaux aux abattoirs.

Le prix payé aux éleveurs est déterminé au marché du porc breton par lequel ne transitent qu'environ 15% des animaux élevés dans le grand Ouest de la France.
A cause de ce faible %, la négociation du prix ne s'effectue pas correctement.

Les éleveurs de porcs souffrent de l'absence d'un groupement réellement leader, capable de négocier âprement avec les abattoirs.

Le groupement le plus important qui pourrait être leader ne vend AUCUN porcs au marché du porc breton car il possède ses propres abattoirs, il ne négocie donc RIEN DU TOUT !

Sans groupement leader, la négociation est impossible.

La présence d'un contrat peut permettre de formaliser une relation commerciale, mais elle ne garantit en aucun cas le caractère équitable de celle-ci.

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