décembre 23, 2009

Bonnes fêtes de fin d’année et à l’année prochaine

Les voeux du Président de la FNSEA, Jean-Michel Lemétayer.

Ce blog a été initié afin de créer un lien entre les agriculteurs, les consommateurs et la FNSEA. De plus en plus, j’y vois apparaitre des commentaires constructifs et reflétant les espoirs et désespoirs des paysans français. Sachez que la FNSEA entend ces mots et sait les maux. Elle travaille à rendre les choses plus faciles et respirables pour donner une vision d’avenir.
Malgré tout, ce travail est de longue haleine et nécessite d’y croire un peu pour y arriver.
En 2010, tout comme cette année, la FNSEA poursuivra son travail pour les agriculteurs et les agricultrices : revendications, propositions et actions continueront à raisonner.
En effet, elle a continué à obtenir des résultats cette année. Les dossiers défendus avec ferveur ont abouti sur de vraies avancées : la mise en place de l’observatoire des prix et des marges et avec lui des premiers résultats telle que l’assignation de 9 enseignes de la grande distribution pour pratiques abusives, la rationalisation de la conditionnalité des aides et la mise en lumière de la vérité sur les prix par l’enquête de l’UFC Que Choisir. Consommateurs et agriculteurs se sont retrouvés sur la défense d’une agriculture qui nourrit les Hommes et qui nourrit son homme.
La campagne de communication a permis de montrer que les métiers de l’agriculture sont des métiers porteurs de richesse et de valorisation : L’agriculture, des métiers à la mode !
Enfin, le plan d’urgence, qui a fait suite à la grande mobilisation du 16 octobre, représente une réelle bouffée d’oxygène pour les agriculteurs mais ne suffira pas à relever les formidables défis auxquels l’agriculture est confrontée. En effet, dans quelques années, près de 9 milliards d’êtres humains peupleront la planète et la demande alimentaire va doubler.
Ce défi est à relever et il est essentiel pour de nombreuses populations !

Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année et une belle année 2010 sous le signe de l’interactivité.


Le blog revient le 5 janvier.

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décembre 17, 2009

Un nouveau logo pour le bio européen

Un nouveau logo pour l’agriculture Biologique européenne entrera en vigueur le 1er juillet 2010.
Pour cela la Commission européenne a lancé un concours pour créer le nouveau logo communautaire pour les produits biologiques. Tous les étudiants en Design et en Art ont été invités à soumettre leurs créations les plus innovantes dans le cadre de ce concours. Le Jury, composé de professionnels reconnus dans le monde du design et d’experts dans le domaine de l’agriculture biologique, a procédé à une sélection parmi les projets soumis. Depuis le 7 décembre, les logos présélectionnés sont visibles sur le site :
Vous pouvez voter pour l’un de ces trois logos jusqu’au 31 janvier 2010.

Ce nouveau logo vise à renforcer la protection des consommateurs et à encourager l’agriculture biologique. Contrairement au logo européen actuel, il devra être obligatoirement apposé sur tous les produits biologiques préemballés qui proviennent des 27 Etats membres de l’UE et qui répondent aux normes correspondantes.

Alors, lequel choisirez-vous ?
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décembre 15, 2009

Les revenus en baisse


C’est dans toute la presse depuis hier soir et ce matin, les revenus agricoles ont baissé. On parle de -30 à -50%. Qui pourrait imaginer perdre autant de ses revenus ?

Après -20% l’an passé, -34% en moyenne cette année, qui dit mieux ? Ou plutôt, qui dit pire ?

C’est ainsi que le grand public peut comprendre une réalité sombre à laquelle il faut retrouver des voies d’espoir. Le plan de soutien d’urgence n’est qu’une bouffée d’oxygène qui ne compense pas ces pertes. Il existe des solutions et la FNSEA se bat pour qu’elles soient réalisées. Parmi elles : une PAC plus souple, plus réactive, plus efficace, régulatrice des marchés ; des filières mieux structurées qui sauront construire un prix rémunérateur pour les agriculteurs et sécurisant pour les consommateurs, une maitrise indispensable des charges, notamment sociales et environnementales.

En attendant que les choses avancent, que les responsables politiques se rappellent que l’agriculture est un bien précieux et stratégique et qu’enfin des actions soient entreprises pour donner des perspectives, les interviews s’enchainent à la télévision et dans les journaux : une famille qui travaille dans l’arboriculture se voit dégager deux SMIC à la fin du mois pour payer 3 personnes. Un autre, jeune céréalier, dégage un résultat négatif et a déjà « un autre métier en dehors de la ferme ».

Vous pouvez témoigner ici en nous laissant vos commentaires.
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décembre 10, 2009

Promouvoir et défendre les Signes de Qualité

A côté de sa marque commerciale, un produit peut bénéficier d'un signe de qualité ou d'origine, qui atteste :

  • de sa qualité supérieure en répondant à un cahier des charges spécifique:


  • de son mode de production traditionnel :


  • de sa production sous le respect des règles de l’Agriculture Biologique :
Logo Européen
Logo français

La FNSEA travaille pour promouvoir ces signes de qualité.

Elle se mobilise pour relayer les informations aux agriculteurs, les aider dans leur installation et faire partager les initiatives sur le terrain.Pour cela, elle travaille en relation étroite avec l’ensemble des partenaires en charge de ses dossiers : Ministère de l’agriculture, Institut national de l’origine et de la qualité, Qualité et Origine, Organisme de contrôle et de certification, etc….

Elle milite également pour que l’étiquetage de l’origine des produits agricoles puisse être fait sur tous les produits et plus uniquement, par obligation, sur les fruits, les légumes et la viande bovine. En effet, cette pratique est interdite sur toutes les autres matières sous prétexte qu’elle provoque une distorsion de concurrence.




Et vous, qu’en pensez-vous ? Souhaiteriez-vous savoir d’où viennent les produits que vous achetez ?Etes-vous attaché à des produits sous signes de qualité, les favorisez-vous ? Pourquoi ?
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décembre 08, 2009

La contractualisation - pour que les agriculteurs soient des partenaires incontournables.

Beaucoup d’entre vous parle de la contractualisation comme d’un réel danger pour les agriculteurs et vous dénoncez le fait que la FNSEA le défend alors que pour vous c’est une hérésie. Ce billet a pour objet de vous expliquer pourquoi la FNSEA a choisi de défendre cette solution et pourquoi elle le fait pour les agriculteurs et non pour des obscures histoires de connivence avec la grande distribution ou la transformation… pure intox !

Voici donc une petite explication de Xavier Beulin, premier vice-président de la FNSEA.

Face à la dérégulation de la politique agricole, il est temps de regrouper les producteurs dans une organisation économique à même de s’affirmer comme un partenaire incontournable. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra mettre en place de nouveaux outils de gestion des marchés et que pourra se développer une contractualisation réelle entre des interlocuteurs qui se respectent, leur destin étant intimement lié. Sinon que se passera-t-il ? Face à des marchés puissants et des distributeurs archi-concentrés, les producteurs n’auront aucun poids et les organismes collecteurs guère plus. Le libéralisme basé sur la soumission des uns par rapport aux autres sera de mise, avec comme porte de sortie la révolte désespérée de ceux qui ne peuvent plus rien gagner car ils ont déjà tout perdu.

Cette grève du lait, symbole de la crise profonde que traversent tous nos secteurs de production, et pourtant basée sur le refus de la contractualisation, synonyme pour ses détracteurs, d’intégration. Soyons clair : confondre intégration et contractualisation, c’est faire l’aveu que l’un des acteurs est le maillon faible de la chaîne de la valorisation du produit, c'est-à-dire qu’il n’est pas à même de « peser » sur les discussions. C’est donc bien la question du poids des producteurs qui est aujourd’hui clairement posée et non celle de la contractualisation.

Il faut être lucide et être conscient qu’il est impossible de revenir à une politique de prix administrés. Il faut donc construire une politique à partir du réel et chacun doit bien se rendre compte que sans contractualisation, c’est la loi du la jungle qui s’applique et que les perdants sont le plus souvent les producteurs. Le sujet est donc bien l’organisation des filières par et pour les producteurs.
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décembre 03, 2009

Le foncier agricole, porteur de biodiversité

La consommation excessive de foncier agricole est une réalité. Et elle s’accélère toujours plus : 54 000 ha par an artificialisés entre 1982 et 1992, 60 000 ha par an entre 1992 et 2000, et plus de 74 000 ha par an aujourd'hui. Pour la FNSEA il n’est plus possible de puiser sans limite dans le réservoir du foncier, d’autant qu’il joue un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité végétale et animale. C’est sur ce thème que le deuxième colloque foncier de la FNSEA s’est tenu mercredi 25 novembre.

Cette journée de réflexion a d’abord été l’occasion de dresser un premier bilan des actions suite aux travaux du colloque précédent, et notamment la signature d'une déclaration d’intentions "Agir pour protéger le foncier agricole", fruit d'une réflexion partagée entre la FNSEA, l’Assemblée des Départements de France (ADF), l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF), l’Association des Maires des Grandes Villes de France (AMGVF), l’Association des Maires de France (AMF) et la Fédération des Maires des Villes Moyennes (FMVM). Cette déclaration définit les bases du partenariat entre les collectivités et le réseau de la FNSEA et met en place un cadre de coopération entre ses signataires pour mieux protéger le foncier agricole face à l'artificialisation.C’est ainsi que la FNSEA avait affiché son but de diviser par deux la consommation annuelle globale d’espaces agricoles et naturels en France d’ici à 2015.

La FNSEA a par ailleurs insisté sur ses propositions en matière de protection du foncier agricole :

  • la définition d’un zonage pérenne de référence,

  • la mise en place d’une commission départementale de déclassement à compétence décisionnelle.

Elle appelle également à la réalisation des documents d’urbanisme à un niveau supracommunal, une utilisation optimale des zones urbanisées et à urbaniser et la création d’observatoires du foncier par les SAFER.

Le thème de cette deuxième journée, "le foncier agricole, porteur de biodiversité", avait pour objectif de démontrer aux politiques l’urgence de prendre des positions fortes pour lutter contre cette artificialisation des terres qui est, par ailleurs, un des engagements du Grenelle de l’environnement. La richesse des débats a permis de rappeler que l’agriculture est garante de biodiversité par le fait même de son activité. Les actions des agriculteurs en faveur de la biodiversité sont nombreuses et doivent être valorisées sans pour autant figer le développement des exploitations agricoles. Le représentant de France Nature Environnement (FNE), présent à l’occasion d’une table ronde, a partagé l’idée que l’agriculture tient un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité. C'est pourquoi ils soutiennent les propositions de la FNSEA en matière de protection du foncier. Leur présence à notre colloque a montré que le dialogue est possible et que c’est en discutant ensemble, en écoutant les besoins de chacun et en recherchant les solutions de conciliation, que nous pourrons avancer.


Faites nous partagez votre avis et vos expériences sur la question du foncier.




Les intervenants de la journée : Jean-Michel Lemetayer, Président de la FNSEA, Dominique Barrau, Secrétaire Général de la FNSEA, Maire-Laurence Madignier, Sous-directrice de l’environnement et de la ruralité au Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Danièle Orliac, Directrice adjointe du CAUE des Pyrénées-Orientales, Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Anna Barnett, Expert de la Commission Européenne, Rémy Willmann, membre de la Commission Structures et Territoires de la FNSEA, Véronique Sarthou, Ingénieur consultant, bureau d’études SYRPHYS Agro-Environnement, Jean-Luc Guilhot, Président de la communauté de communes du canton d’Aurignac, Thierry Merret, élu de la FNSEA en charge de la Trame verte et bleue et enfin, Serge Urbano, Vice Président de France Nature Environnement.

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