A partir du 1er janvier prochain, les gazoles utilisés pour les engins agricoles devront avoir une faible teneur en souffre (< à 10 mg/kg), équivalant au diesel routier utilisé pour les voitures et les camions, mais avec l’ajout d’un colorant marqueur pour défiscalisation en vue d’une utilisation spécifique agricole.
Les spécifications de ce nouveau carburant, qui sont alignées sur celles du gazole routier, vont entraîner des contraintes non négligeables pour les exploitants :
- La gestion de deux carburants différents
- L’entretien des cuves (nettoyage, stockage, etc.)
- L’acquisition de nouveaux équipements (logistique, etc.)
La FNSEA reste vigilante
Dans un récent courrier adressé au Premier Ministre, la FNSEA a fait part de ses inquiétudes face aux contraintes qui risquent de peser sur les exploitants agricoles. « Nous déplorons l’absence d’information officielle aussi bien sur le plan réglementaire que sur le plan technique », écrit Jean-Michel Lemétayer, Président de la FNSEA. De plus, le syndicat souhaite une période de transition suffisamment longue pour tous les engins agricoles, et pas seulement les tracteurs. Ce délai devrait permettre aux agriculteurs de s’équiper correctement tout en évitant une flambée des tarifs des fournisseurs. La FNSEA demande à ce que le gazole non routier pour les engins agricoles bénéficie de la même réduction de TIC que celle accordée les années précédents au FOD…