mars 24, 2010

Sarkozy entend « enfin » la détresse des paysans

« Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire est devenue cruciale, et que tant de femmes, d’hommes et d’enfants meurent de faim dans le monde », a déclaré le président Nicolas Sarkozy à la presse, à l’issue du Conseil des Ministres, mercredi 24 mars 2010.

Le Président a assuré qu’il serait prêt à aller jusqu’à une « crise en Europe » pour défendre la politique agricole commune.

« Que le Président parle autant d’agriculture dans son allocution aujourd’hui, montre que, enfin, il entend la détresse du monde paysan, et qu’il a, je l’espère, compris qu’il fallait sortir la politique agricole de ce schéma ultralibéral qui est broyeur d’hommes, broyeur de paysans […] », a réagi Jean-Michel Lemétayer, Président de la FNSEA.

De son côté, Dominique Barrau, Secrétaire Général de la FNSEA, précise les mesures concrètes qui sont attendues. Elle s’oriente autour de trois axes qui sont, la fermeté dans les négociations sur le budget de réforme de la PAC, la régulation européenne sur les biens agricoles et l’harmonisation des conditions de production. « Le président a voulu dire la place majeure que prend l’agriculture, l’alimentation, la souveraineté alimentaire, et là, maintenant, nous attendons des actes », conclut D. Barrau.

63 commentaires:

chant des sirènes a dit…

Et bien au boulot nikolas... Il est peut être temps dans ce pays de défendre une vraie politique agricole ! au lieu d'essayer de faire plaisir à tout le monde....
Comment explique t'on que pour la crise laitière, les allemands viennent de bénéficier d'un plan de 750 mEUROS d'aides et non d'emprunts, ceci afin de maintenir à la fois les exploitations, et la conquête des parts de marchés à l'export, et qu'en France, le gouvernement a su négocier des emprunts ??? sans en plus une vraie stratégie commune politique , et professionnelle ?
Stop aux discours, passons aux actes...
A QUOI SERT L'EUROPE ?

Eleveur au bout du rouleau a dit…

Sans harmonisation, l'Europe est morte.

En Allemagne, il n'y a pas de SMIC. Oui vous avez bien lu, PAS DE SMIC. Cela signifie que les laiteries, les abattoirs et même les exploitations agricoles, peuvent embaucher des travailleurs des pays de l'Est au prix de leur pays d'origine.
Et nous, pendant ce temps là, on en est encore aux 35 heures = + 10% sur le coût de la main d'oeuvre.
Cela explique que les filières agroalimentaires allemandes se développent pendant que l'agriculture française est en train de faire faillite.
La monnaie unique, l'Euro, est en train d'imploser, miné par des politiques économiques trop différentes. Certains pays, dont l'Allemagne sont bien gérés, d'autres, dont la France, empruntent à tout va pour combler les déficits.
Dans ces conditions, l'Europe n'a pas d'avenir et la Politique Agricole Commune devient caduque.
Et comme la France n'a plus d'argent, je vous laisse deviner ce que sera une politique agricole franco-française...

chant des sirènes a dit…

Aujourd'hui force est de constater que l'Europe n'est qu'une zone de libre échange des biens et des personnes... Nous devenons ainsi les propres prédateurs de notre mode de production (pour acheter toujours au moins cher, il faut bien qqpart produire au moins cher !)
L'Allemagne a connu deux guerres, plus une guerre froide, et est en train de redevenir une puissance économique forte, avec des objectifs précis, sans état d'âme social...Récréation terminée, opération conquête Feu !

Anonyme a dit…

Devenir une puissance économique au détriment du social est sans avenir !!!

Anonyme a dit…

un jour on m'a dit que l'on mène aussi bien un âne avec un baton qu'avec une carotte... Cela se confirme hélas. pour peu que le bâton ne soit pas trop dur !

richard a dit…

Je mange donc je suis

http://vimeo.com/7893617

Anonyme a dit…

Que de censure dès qu'on touche la corde sensible !
Toute vérité n'est elle pas bonne à dire ???
Vive la liberté d'expression.
C'est sur qu'à censurer tous les critiques, le blog risque de rester muet longtemps ...

richard a dit…

Souvenir
Ce qui nous arrive me rappelle une visite au zoo de Maubeuge, je devais avoir 12ans. A l’entrée nous achetions des petits sachets de cacahuètes, que l’on jetait à la compagnie de singes. Je me souviens de la dextérité avec laquelle les singes les attrapaient, le mâle dominant bien sûr s’imposait, il fallait en lancer une à l’autre coin du parc pour que les plus petits singes puissent aussi en avoir. Le sachet était petit et bien sûr vite vide, plus d’amusement pour moi. Alors j’ai lancé un petit caillou, bien mal m’en a pris, le retour à l’envoyeur fut bien plus rapide et précis, je peux vous dire que j’ai très vite compris la leçon.

Eh oui nous sommes les singes nous producteurs de lait !!! Les industriels nous jettent des cacahuètes, et pour la plupart « les soi-disant mâles dominants » nous sommes tous contents !!!!. Ils viennent (les indus) de nous lancer un caillou, l’augmentation de 15€/1000l nada. Alors nous on va aller ressortir nos tracteurs pour leurs renvoyer les cailloux. Et bons princes ils nous redonneront des cacahuètes, et nous serons de nouveau contents

Moralité : Con tinuer à faire les singes, et vous ne ramasseraient que des cacahuètes.

Anonyme a dit…

Bien vu Richard !!!

Laveze a dit…

Encore de la complaisance pour l'UMP... Ces libéraux ont détruit la PAC et vous votez encore pour eux ?

lolo35 a dit…

victoire syndicale ou victoire des industriels , pour moi 1-0 pour les industriels. ils ont réussit leur coup de bluff en faisant intégrer l'indice différence de prix avec l'Allemagne pour les prochaines négociations. mais bon l'honneur est sauf pour le congrés *

Anonyme a dit…

Entièrement d'accord avec lolo35 !!

Une fois de plus, on se fait "entuber" par les indus !
Indexer nos prix sur le prix allemands ??????????? MAIS ON VA OU ?????

Quant aux responsables professionnels qui ont accepté ce nouvel accord de dupes, je m'interroge sur leur degré de responsabilité : complicité ou incompétence ????

Eleveur de porcs ahuri a dit…

Je suis totalement ahuri !

Mais qu'est ce que vous croyez, vous les laitiers ?????

Que vous vivez dans une petite bulle bien à l'abri de la concurrence des autres pays ?

Vous imaginez un seul instant que votre production pourra bénéficier d'un prix garanti et rémunérateur par décision ministérielle ?

Je suis éleveur de porcs depuis 25 ans.
Tous les 5 ans nous subissons une grosse crise où les moins performants d'entre nous disparaissent !
Le prix du porc est fixé en Allemagne tous les vendredi. Si le prix du porc baisse en Allemagne le vendredi, on peut être sur que le prix du porc fixé à Plérin pour la France le lundi suivant baissera aussi !

Pour résister, nous avons agrandi la taille de notre élevage, nous avons investi dans une fabrique d'aliment à la ferme et avons amélioré nos résultats techniques.

Nous savons aussi qu'une bonne année sera suivi par deux mauvaises années.

La concurrence n'est pas seulement entre éleveur, elle est aussi entre pays.
Et l'Allemagne est beaucoup plus performante que la France, non seulement au niveau industriel, (ça on le savait depuis longtemps), mais maintenant au niveau agricole.

La FNSEA devrait dénoncer les distorsions de concurrence dans l'Europe et là, on ne l'entend pas beaucoup !

lolo35 a dit…

jml annonce que les laitiers n'ont plus de raison de se plaindre ....!!! mais rien est règlé le prix du lait reste en dessous du prix équilibre !!! si vous rencontrer dans les couloirs des gens de la fnpl vous pouvez toujours leur proposer qu'ils nous alignent sur le prix chinois,. leurs amis industriels redeviendront compétitif .

Anonyme a dit…

A Eleveur de porcs ahuri :

"Je suis éleveur de porcs depuis 25 ans.
Tous les 5 ans nous subissons une grosse crise où les moins performants d'entre nous disparaissent !"

A QUAND TON TOUR ??

Anonyme a dit…

on se fait baisser par la FNCL, la FNIL et la FNCL. A chaque fois que les critères de fixation du prix du lait font monter le prix, les industriels changent les règles du jeu. le baron Lemétayer et son « Il n'y a plus de raison de manifester » a parlé, une nouvelle preuve de la trahison de la FNSEA et FNPL car les paysans continuent de crever !
la contrepartie de cet accord : De nouveaux indicateurs pour le mois de juillet 2010.
comme la « compétitivité France-Allemagne » ou encore les cours mondiaux du beurre et de la poudre, qui viendront provoquer un impact négatif sur le prix du lait. Merci qui ?

Eleveur de porcs a dit…

Pour "anonyme" qui écrit "A quand ton tour ?"

Ma réponse est: je ne sais pas mais je sais que si je deviens moins performant que la moyenne des éleveurs, je devrais arrêter d'élever des porcs.

Pourquoi cette règle serait-elle différente pour les éleveurs laitiers ?

Anonyme a dit…

A Eleveur de porcs...

Et pourquoi nous devrions toujours devenir plus performants pour livrer toujours à moins cher ????
Qui en profite ?
Pas nous, pas le consommateur... seulement les parasites en cravate qui se pavanent dans les salons des politiques avec la complicité de nos syndicalistes.
Moi, je refuse désormais cette fuite vers le bas !
Si tu as 25 ans de métier, tu sais bien que quand nous avons démarré, nous avions notre chance.
Qu'en est-il pour les jeunes aujourd'hui qui se plombent dès le départ avec des investissements énormes puisqu'il n'est plus possible de démarrer petit !
Puisqu'il n'y a plus de règle du jeu : le fric pour les "poches pleines", la m.... et les cacahuètes pour ceux qui triment et qui prennent TOUS LES RISQUES.

Anonyme en très très grande colère !!!!

Eleveur de porcs a dit…

Je suis entièrement de ton avis, je suis un syndicaliste.
Quand nous organisons des manifestations, les éleveurs ne viennent même plus, ils savent que c'est inutile.
La régulation de la production des porcs se fait par le prix et ce sera la même chose pour le lait.
Maintenant pour produire des porcs ou du lait, il faut être en Allemagne, pas en France.
En Allemagne, il n'y a pas de SMIC, les salaires sont plus bas qu'en France, en plus, les agriculteurs profitent de la méthanisation, les porcs deviennent un sous produit du lisier qui alimente les digesteurs à méthane.
Les agriculteurs français ne sont pas soutenus par leur pays, le plan de relance "massif" est une farce, on nous propose d'emprunter pour régler des problèmes de surendettement !
Donc les laitiers, ne rêvez pas, vous serez payés au prix allemand. Certains d'entre vous pourront produire à ce prix là et pourront continuer, les autres disparaitront !

Anonyme a dit…

A Eleveur de porcs...

Si les éleveurs ne viennent plus aux actions, c'est qu'ils savent pertinemment que c'est cause perdue.
Le syndicat majoritaire malheureusement continue magouilles et cogestion.
Cette agitation les semaines dernières autour d'une éventuelle baisse du prix du lait n'avait d'autre but que d'avaliser les prix de juin 2009 avec une indexation pour le 3ème trimestre 2010 sur le cours allemand, donc une baisse fatale de notre prix !
C'est une trahison inexcusable faite aux producteurs laitiers.
Tu décris très bien le mécanisme de compensation qu'on voudrait nous faire gober. Le lait lui, devient un sous produit des panneaux photovoltaïques (on a juste besoin des vaches pour les mettre sous le hangar et justifier de notre statut d'exploitants agricoles.

Tu dois, comme beaucoup d'entre nous sont décidés à le faire, te lever et dire STOP.

ARRÊTEZ CETTE RESIGNATION SUICIDAIRE.

Je ne me résignerai pas à la fatalité : ils auraient trop beau jeu ! Nous devons rejoindre nos collègues salariés également victimes de la mondialisation dans les mouvements populaires qui vont bientôt ébranler la France.

Anonyme en très très grande colère !!!!

Anonyme a dit…

bravo fa fnsea
l ame des agriculteurs est bien vendu a l insdustriel laitier
3 trimestre prix allemand

encore bravo jml

lolo35 a dit…

d'accord avec toi ,mais quand est ce qu'on les mets dehors tous les gars qui sont censés défendre la profession et qui ne font rien d'autre que nous enfoncés et cela toutes productions confondues .....!!!

Anonyme a dit…
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Stéphane Four secrétaire adjoint fdsea 07 a dit…

Stéphane Four secrétaire général adjoint fdsea

Jeudi 01 Avril 2010

Le loup est aux portes d'Annonay !
Redouté par beaucoup, espéré par d’autres, le loup, qui a tant fait parler de lui dans la Drôme ces dernières années, a franchi le Rhône. Deux jeunes pêcheurs l’ont rencontré, dimanche matin entre Annonay et Sarras.
Sa migration depuis l’Italie jusque dans la Drôme laissait à penser qu’il franchirait un jour le Rhône. C’est fait. Dimanche à la première heure du jour, deux jeunes pêcheurs de Peaugres se sont trouvés nez à nez avec un loup adulte, dans la vallée de la Cance. Maxime raconte : « Avec mon copain Yannick, nous voulions découvrir le nouveau parcours « sans tuer » de la Gaule annonéenne, à mi-chemin entre Annonay et Sarras. Au petit jour, nous arrivions au bord de la Cance. Le vent du sud soufflait et c’est sans doute pour cela que la bête ne nous a pas entendus arriver...

Anonyme a dit…

la detresse du monde paysans avec tous ses suicides.
jusqu ou veut on aller ???
l agriculture est depuis des millions années est la base commerce,de l économie!!!
accord du prix du lait réglé en 2 heures!!!!
plusieurs personnes ont les mains sales voir memes tacher de rouges vif et faudra un jour rendre des comptes quand toutes les verités vont etre publier!!!

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

JMLM met à mort son syndicat !!!
Mais quelles peuvent bien être les contreparties dont il bénéficie pour sacrifier ainsi ses collègues (et anciennement amis) ?????

richard a dit…

La FNSEA veut nourrrrir le monde

la voix est libre du 03 04
http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_LA_VOIX_EST_LIBRE_PICARDIE

Anonyme a dit…

La FNSEA veut nourrir le Monde? ou veut-elle faire mourrir le Monde Paysans?
Plus de 200 Suicides de paysans en 2009 en France(entendu mercredi 31 mars 2010 d'une député dans l'hémicycle de l'assemblé à la télé)la source d'information lui donne donc une certaine crédibilité .
Malgré cela elle ose toujour parler de bilan positif et de victoire syndicale.!!!!!
Juste une question :combien lui faut-il encore de victimes pour qu'elle avoue son échec et qu'elle donne sa démission ?
Comment peut-elle encore prétendre être un syndicat Paysans ?Depuis plus de 40 ans elle est le fossoyeur de l'agriculture
Elle ose parler d'écologie et de prétendre qu'elle est à l'écoute du consommateur.
Les exploitations de 1000 VL d'allemagne ou de projets de 8000 VL en Angleterre sont-elle le modèle d'élevage indus que le consommateur veut?
C'est pourtant vers ce modèle qu'elle vous dirige au nom du manque de compétitivité qu'elle vous reproche quand vous osez dire que le prix du lait est trop bas !!!!
Voila en quelques lignes l'incohérence de son discour et de sa politique.Elle vous détruit et elle détruit votre image auprés du consommateur,sa communication est dispendieuse et Ringarde :allez du BALAIS avant qu'on se fache vraiment,votre duperie n'a que trop duré mieux vaut sortir la queue entre les jambes que la tête entre ..............

Anonyme a dit…

La FNSEA a pensé qu'en continuant à mettre un mouchoir sur le problème (sa base), ca allait le faire... Sauf que cela ne le fait plus ! Le réveil est douloureux, déstabilisant, le reste de la journée va être terrible, au piège de la co-gestion...
A jouer avec les agro-industriels, elle s'est brûlée les ailes , parce qu'elle a oublié qqchose : en étant 1er ou dernier maillon de la filière, les producteurs restent une variable d'ajustement , dans un marché entretenu pour faire des excédents...
Ainsi, pour le lait, l'excuse de l'allemagne ressort à tout va... Est ce que cette question s'est posée quand les allemands étaient mieux payés que nous ? Non. Que des industriels raisonnent ainsi , je comprends,car ils ont leur variable d'ajustement. Qu'un syndicat cautionne cela, c'est n'importe quoi.
Le souci, c'est que la FNSEA est aujourd'hui à elle seule, une entreprise financière à gérer ; les recettes viennent d'où ?

Anonyme a dit…

la fnsea ne veut pas que le prix remonte et pourtant il y a bien de la consommation.
j ai lu dans un article dans un journal que la france avait importé 40% de lait en 2009 par rapport a 2008!!!!!
donc il y a bien de la consommation !!!
la fnsea ne défend plus les agriculteurs !!!
dehors!!!!!!

Anonyme a dit…

la France a importé 40 % de son lait en 2009 car le système lui permet d'acheter uniquement sur le critère prix le moins cher... Que le producteur au bout gagne sa vie, qui s'en préocupe ?

Eleveur au bout du rouleau a dit…

Samedi 3 février 2010, l'instabilité printanière balayait les rues confidentielles d'un Poitiers étonné. Tout le Grand Ouest français des Producteurs Laitiers Indépendants s'était uni, bravant le fatalisme des baronnies partisanes, pour exiger un prix du lait de 40 centimes par litre contre 26 centimes environ aujourd'hui. Femmes et enfants avancèrent ; murmure d'une complainte qu'un seul cri ne saurait énoncer. Tous étaient là, ces français méprisés, martyrisés, mais la tête haute ! Ces français qui ne demandent pas l'aumône... Cette France qui veut vivre tout simplement, vivre de son travail, vivre de sa passion, vivre de sa terre. (voir la chronique : Agonie des producteurs de lait : femmes et enfants sur le pavé de Poitiers)

Sur le parvis de Notre-Dame-la-Grande, l'APLI fit une allocution :
« Nous voulons que les productrices et les producteurs de lait soient décemment rémunérés pour leur travail qu'ils effectuent sept jours sur sept. Va-t-on enfin nous entendre ? Nous allons, en leur mémoire, déposer les unes après les autres nos bougies auprès de l'église : 800 bougies pour symboliser les 800 suicides qu'il y aurait eu au cours de l'année 2009. 800 suicides ! Rendez-vous compte ! Il faut que cela cesse vite ! »

800 agriculteurs français se seraient suicidés en 2009, tous victimes du libéralisme économique dérégulé ! En leur mémoire, 800 bougies furent déposées par l'APLI (Association des Producteurs de Lait Indépendants) à Notre-Dame-La-Grande de Poitiers en l'absence de l'État, en l'absence du préfet de région Bernard Tomasini. Cette hécatombe s'est répandue sur le territoire national dans l'indifférence quasi générale d'une classe politique insouciante et repue d'artifices ! Quelques personnalités firent exception à cette indifférence, comme la présidente de région Poitou-Charentes Ségolène Royal...

Combien de vies sacrifiées faudra-t-il encore pleurer pour assouvir l'avidité du libéralisme économique dérégulé ? L'impunité est un crime de lèse-majesté à l'aune de la République Française. Les Français n'attendront pas que les historiens jugent les trahisons du gouvernement de la France... L'avenir est à la clairvoyance, au bannissement du suivisme.

Devant les grilles fermées de la préfecture de Région, l'État reste sourd à la détresse de ses concitoyens :
« Aucun salarié, de n'importe quelle profession, n'accepterai de travailler à perte et d'emprunter son salaire ! Personne ! Alors, il faut reprendre votre dignité et continuer à vous battre ! »

Anonyme a dit…

Ségolène, une alliée des agricultrices, cupide et partageuse !!!

La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes a exhorté le président de la République « à tenir les promesses faites au monde agricole », et proposé au gouvernement de confier la gestion des aides agricoles aux Régions, « qui sont directement au contact des réalités du terrain et pourront les répartir plus judicieusement afin de soutenir une agriculture saine et de proximité ».

Je compte bien sur son équitattitude pour faire le partage : 60% pour le conseil régional pour la gestion des aides, 20% pour les structures agricoles, 10% pour les associations (qu'elle préside) et 10% pour les agriculteurs les plus méritants (ceux qui votent pour elle) !!
J'ai de grands doutes quant à sa connaissance des réalités du terrain... !!


Moi, son soutien, je n'en veux pas !

Anonyme en très très grande colère !!!!

Anonyme a dit…

800 suicides !!!! à titre indicatif et par comparaison la moyenne en France est de 16 pour 100 000 .Sur une base de 350000 paysans cela fait 228/100 000 soit plus de 14 fois la moyenne française
M.Lemetayer (et tout les responsables de votre syndicat) vous avez dit il y a à peine 8 jours
que "les producteurs de lait n'avaient plus de raison de manifester"vous attendez 2010 pour qu'il y en ai autant pour vous facher .Votre conduite est criminel vous êtes l'acteur actif d'un génocide digne d'une époque peu glorieuse ,le collaborateur ou cogestionnaire de cette hécatombe ,l'homme qui savait mais qui n'a rien fait
Démissionnez si vous êtes incapable d'enrayer ou de lutter contre cette catastrophe prévisible

Anonyme a dit…

Apli/European milk board - Les statuts du nouvel office du lait bientôt déposés

( Publié le 07/04/2010 à : 18H 41 min )

Avec 10.000 éleveurs et 20 % de la production de lait nationale, l’Apli espère que le nouvel office, qu’elle se prépare à créer, sera associé aux futures négociations interprofessionnelles pour que les producteurs voient leur lait payé à un prix rémunérateur proche de 400 euros par 1.000 litres.


Pascal Massol, président de l'Apli.
(© Terre-net Média)
Si l’ensemble des membres de l’Emb adhère au nouvel office du lait que l’Emb et ses organisations nationales (Apli en France) vont créer, 45 % de la production laitière européenne échapperaient aux interprofessions habituelles. En France, 10.000 éleveurs proches de l’Apli (20 % de la production nationale de lait), seraient alors invités à verser leur Cvo au nouvel office du lait que l’Association tente de mettre en place. Ils montreront ainsi qui sera dorénavant leur prochain interlocuteur pour défendre leurs intérêts.
Les statuts de ce nouvel office national seraient déposés très prochainement selon Pascal Massol, président de l’Apli, joint par Terre-net Média.

Le nouvel office fédérerait des entités régionales définies par bassin de production auxquelles adhéreraient les éleveurs laitiers. Mais il n’aura aucune légitimité sans un relais européen. Aussi, c’est au niveau européen qu’il reviendra à chaque office national de se regrouper en une structure de dimension suffisante pour peser sur les futures négociations du prix du lait auprès des industriels et des collecteurs.



Une gamme de produits laitiers équitables en projet

En parallèle à la constitution d’un nouvel office, s’élabore une gamme de produits laitiers équitables. Le nouvel office diffusera en circuit court auprès de distributeurs (transport limité, nombre réduit d’intermédiaires) et sous sa propre marque, des produits laitiers transformés par des industriels réduits aux rôles de prestataires de service. Les dividendes seraient ainsi redistribués aux producteurs de lait et ne profiteraient pas par conséquent aux industriels ni à la distribution.

Les 20 % de producteurs de lait proches de l’Apli produisent 3,6 milliards de litres de lait qu’il serait aisé de valoriser 400 euros la tonne selon Pascal Massol.

En créant un nouvel office et en se réappropriant la maîtrise des négociations sur le prix du lait, l’idée défendue par l’Apli est de confronter les pouvoirs publics et « l’ensemble de l’interprofession actuelle portée à bout de bras par l'état » à un nouvel acteur de la filière lait avec lequel il faudra dorénavant compter. Avec comme objectif de savoir dans quelle mesure chacun de ces acteurs se positionne pour appuyer les revendications des producteurs adhérents de l’Office.
Aucune réponse n’est cependant apportée à la question de savoir ce qui adviendra des contrats de livraison des producteurs qui adhéreraient au nouvel office.

L’Emb tiendra bientôt son assemblée générale, une occasion pour faire le point sur les projets de statuts en cours d’élaboration dans les différents pays partenaires.

L’instauration d’un office dans des pays tels que les Pays Bas et de Danemark pourrait chambouler les stratégies de collecte assurées à 90 % par une seule coopérative.


Source : Terre-net Média

Auteur : Frédéric Hénin

Eleveur au bout du rouleau a dit…

Cela va surement être censuré mais si cela ne l'est pas, regardez cela:

http://www.youtube.com/watch?v=qDITtinzjG0

Anonyme a dit…

Je trouve lamentable que l'apli exploite la detresse des paysans en ne parlant que des 800 suicides de paysans!
Massol essaie vraiment d'exister par tous les moyens et rien ne l arrete.
L APLI vient d organiser une reunion a eurogenetique avec seulement 50 personnes! Comme quoi faire rever les gens ca va un moment mais ca ne dure pas!

lolo35 a dit…

il est clair que la fnsea ne fait plus rèver personne, au moins l'apli aura eu le mérite de faire bouger les lignes. rappelons nous qu' il y a 1 an on nous a envoyé casser de la grande surface, pourquoi ??peut étre que les responsables de la chute des prix sont seulement les industriels. Mais en sachant que nos responsables syndiqués sont juge et parti ,ils sont capables de négocier un prix en dessous de l'Allemagne afin récupérer des parts de marché , mais en attendant, c'est toujours le paysan de base qui doit se serrer la ceinture

Eleveur au bout du rouleau a dit…

Peut-être que l'Apli exploite la détresse des paysans, mais que fait la FNSEA ?
Les 800 suicides elle n'en parle pas, c'est le SILENCE !
Facile de critiquer ceux qui font quelque chose alors qu'on ne fait rien soit même !

Anonyme a dit…

Ceux qui font quelquechose!!!! Oui l APLI organise des reunions avec de moins en moins de participants!
La derniere en date a eurogenetique le 8 avril n'a rassemble que 50 personnes et meme pas un article de presse!!!! La venue de Massol n'y a rien changé!!!!
Les propositions sont toujours au niveau de la démago!
Mais bon si ca fait plaisir a l' APLI de critiquer et d'insulter les FD, ca fera certainement avancer les choses!! Vive la democratie et le dialogue selon l'APLI

Anonyme a dit…

l APLI fait sa pub sur les 800 suicides!! c'est fort, et c'est sur que la greve du lait etait faites pour eviter cela!!
Felicitations et bon courage a ceux qui ont suivit le mouvement, par contre je ne voudrais pas etres a la place de ceux qui ont fait croire aux cahteaux en espagne et qui ne voit pas le bout du tunnel!

richard a dit…

A Anonyme(s), pour toi les aplistes sont des résistants ou des terroristes ???? Et toi Anonyme(s) es tu un résistant ou un collabo !!!!
Vaut-il mieux être à la place de ceux qui « rêvent » encore ?? Ou dire simplement, c’est peine perdue nous n’éviterons plus le peloton d’exécution
Dommage que pour toi le fait de gagner sa vie n’est qu’un rêve, pauvre de toi Anonyme(s)

Anonyme a dit…

Ce qui est drole avec l'APLI, c'est que depuis le mois de décembre, il doivent déposer l'office du lait la semaine prochaine ou très bientot !!!

J'ai une proposition à vous faire, je connais une entreprise en Bretagne qui est à vendre et qui a du mal à trouver prenneur, elle s'appelle Entremont!

Donc vous racheter l'unsine, et vous pouvez valoriser le lait à 400€, vu que les grandes surfaces vous acheterons vos produits cher sans allez voir la concurence, et que vous ne serez pas un "salaud" d'industriel qui s'en met plein les poches!

Allez les gars, arretez de rever, ya des réalités qui sont dur à entendre, mais les niés, c'est encore plus grave.

Alors soyez constructif, et arretez de diviser le monde paysans avec vos "ya qu'a , faut qu'on"!!

Anonyme a dit…

anonyme et richard, se traiter de noms d'oiseaux ne sert à rien.
l'office du lait est un projet de producteurs qui tient la route ; il ressemble beaucoup au projet cabretagne, pour faire plaisir aux copains de la FD.
Qu'est ce qui vous importe à tous ? la paternité du projet, ou sa réussite.
Si nous producteurs ne sommes pas capables de reprendre la gestion des volumes en main, puisque la gestion publique c'est terminé, ce sera les transformateurs.
Donc demandez vous où vous pensez être le mieux loti...
Nom de dieu, arrêtons d'opposer FD APLI et les autres. Construisons ensemble !
Et oui, je rêve aussi ...

Anonyme a dit…

Mais je crois qu'on est d'accord sur un point qui est pour moi le plus important, c'est construire ensemble!

A partir du moment ou tu est d'accord de construire et d'arreter d'opposer, on a déja fait les 3/4 du travail.

Sauf qu'aujourd'hui les tensions sont encore forte dans les campagnes.

Je suis d'accord avec toi, il faut reprendre la gestion des volumes en main.

Il ya juste quelque questions que je me pose :
Comment créer un office du lait (Public) sur plusieurs Pays ?
Si c'est une organisation privée, faudra-t-il un contrat ? Sinon comment ça marche ?
Avec qui allez-vous travailler ? Une entreprise ? Toutes les entreprises ? Sur quels territoires? Seulement la France ? Sur l'Europe ?
Comment faites vous pour convaincre les producteurs et les pays du Nord de l’Europe à les faire adhérer à l’office du lait ?
Est ce compatible avec le droit communautaire ? Quelle garantie ?

Ce qui me fait dire que les tensions sont toujours existantes, c'est que des que j'ai posé une de mes questions à un APLI, on m'a répondu en m'insultant de bétises et en disant que je ne cherchais qu'a démonter le projet.

C'est pour cela qu'aujourd'hui, je ne crois plus en ce projet, car je pense qu'il manque de contruction.

De plus, le déclic je l'ai eu quand j'ai appris que dans la LMA, seule la FNSEA avait fait des propositions sur la contrcatualisation, l'organisation des producteurs, ...

Qu'a fait la coordination, la conf et l'apli sur cette loi? Peut etre qu'il sont d'accord avec les propositions de la FNSEA ?

richard a dit…

Document de prise de position du European Milk Board
au sujet de la conférence sur le lait « What future for milk ? »
le 26.3.2010 à Bruxelles
« Un futur pour le lait » doit être un futur pour les producteurs
de lait et les consommateurs
La configuration du marché du lait européen dans le respect des intérêts des
producteurs de lait et de la société
Assurer une production de lait qui soit économique, écologique et socialement durable pour les
500 millions de consommateurs européens doit être au coeur de toute réforme des préalables
politiques. La configuration du marché du lait doit respecter le principe de la souveraineté
alimentaire et donc, en corollaire, le droit de l'UE et des autres pays à s'approvisionner eux-mêmes
en denrées alimentaires. Un autre objectif est en outre d'introduire une plus forte prise en
considération du marché. Cela signifie que l'instauration de préalables qui permettent un
fonctionnement à bon escient du marché doit être au centre de la future politique laitière de l'UE.
1. Equilibre des forces de marche – Le renforcement des producteurs de lait
L'asymétrie actuelle de la position de négociations au détriment des producteurs sur le marché
s'explique par le fait que les producteurs n'ont aucune possibilité d'adapter leur offre de lait de façon
active et flexible aux besoins (en l'occurrence que cette possibilité leur est même enlevée par le
travail de sape des quotas). Tant que l'on ne leur donne pas la possibilité de réagir à une baisse des
prix par une baisse de leur production et de réagir efficacement en faisant cause commune, ils ne
seront alors absolument pas en mesure de pouvoir même négocier.
=> Renforcer les groupements indépendants de producteurs de lait dans le droit de cartel européen
et soutenir le regroupement des producteurs à travers des mesures politiques.
2. Equilibre des quantités – Equilibre de l'offre et de la demande
L'objectif d'une configuration du marché du lait européen doit être que la production de lait en
Europe tienne, pour l'essentiel, compte des besoins du marché européen et évite de manière
conséquente les surplus. Le marché mondial n'est intéressant pour l'Europe que dans les segments
de prix élevés. Il est donc recommandé de n'exporter que vers les pays où une plus-value élevée est
possible. Dans ce domaine, les producteurs de lait bénéficient également du soutien des fédérations
dédiées à la coopération au développement, qui combattent un dumping en raison des exportations
communautaires vers les pays du Sud. Cette auto-restriction judicieuse sur les plans économique et
écologique autorisera alors aussi
=> la garantie d'une protection adéquate aux frontières extérieures
Pour définir une quantité de lait qui respecte les intérêts sociaux d'une alimentation durable en lait
de grande qualité et qui garantisse la couverture des coûts des prix des producteurs de lait, la
Commission de l'UE devrait instituer un service européen responsable de la configuration du
marché du lait. Ce service pourra constituer le cadre pour une péréquation des intérêts entre les
producteurs de lait et l'industrie du lait et prévenir tout abus, mais aussi garantir que l'on respecte les
intérêts de l'ensemble de la société.
3. Le service européen pour la configuration du marché du lait
Tous les acteurs du marché du lait devraient être impliqués dans ce service européen responsable de
la configuration du marché du lait (producteurs, transformateurs, politique, société civile). Pour
assurer le bon fonctionnement de ce service, il sera nécessaire d'adopter des statuts qui régissent
sans ambigüité la définition du corridor de prix cible sur la base des coûts de production et qui

richard a dit…

stipulent les objectifs de la configuration du marché du lait pour le bien de la société. Le service de
l'UE responsable de la configuration du marché du lait doit accomplir les tâches suivantes :
1. MONITORING Transparence du marché
(monitoring quasi en temps réel pour les coûts de production, les prix du lait, l'offre et la
demande).
2. PRODUCTEURS DE LAIT - INDUSTRIE LAITIÈRE Négociations entre les partenaires du
marché
Critères d'un corridor de prix cible sur la base du monitoring des coûts de production (modèle
canadien)
Critères des quantités de lait devant être produites, prise en considération du niveau de prix
réalisé et en fonction de la demande du marché.
3. SOCIÉTÉ CIVILE Le marché au service de la société
Evaluation de l'issue des consultations entre les producteurs de lait et l'industrie laitière.
La Commission de l'UE joue alors le rôle important consistant à instaurer le caractère obligatoire
général. C'est elle qui ratifie les décisions prises par les producteurs de lait et l’industrie du lait en
prenant en considération les intérêts des représentants de la société civile et c'est aussi elle qui les
déclare contraignants pour tous les acteurs du marché.
4. Adaptation des quantités pour la production par les groupements de producteurs
La tâche essentielle des groupements de producteurs consistera à mettre en pratique les adaptations
des quantités sur la base des critères émis par le service responsable de la configuration du marché
du lait. Le groupement de producteurs européen communique aux groupements de producteurs
nationaux la nécessité de réduire ou d'augmenter la quantité de lait. Le groupement de
producteurs européen doit en outre être en mesure de réagir face aux excédents mineurs de l'offre
qui surgiront de façon inévitable en mettant pour cela à profit une réserve d'entrepôt stratégique
pour la stabilisation du marché.
=> Pérennisation d'une limitation des quantités exploitation par exploitation et du caractère
obligatoire général des décisions prises par le service de configuration du marché du lait et
l'organisation européenne des producteurs.
Les exportations vers les marchés non européens pourront continuer d'avoir lieu dès lors que des
prix du lait couvrant les coûts sont payés aux producteurs. La signification du lait sur le plan de la
politique sociétale est prise en considération dans son intégralité ; les intérêts individuels d'un petit
nombre d'entreprises dédiées aux exportations doivent se soumettre à celle-là et ne doivent pas
marquer de leur sceau la configuration de l'ensemble du secteur. Il sera probablement nécessaire de
dévier vers les marchés intra-européens ou de ne pas produire certaines quantités de lait qui sont
actuellement vendues sur le marché mondial en-dessous de leur valeur.
Des répercussions positives pour tous les acteurs du marché du lait
Dans ce concept, la politique doit continuer de jouer le rôle de surveillant et peut garantir qu'à
l'avenir aussi, dans toutes les régions d'Europe, on dispose d'un lait de grande qualité à la production
et comme produit. En outre, nous pouvons mentionner les avantages suivants :
 Les producteurs réalisent leurs revenus avec le marché, des subventions publiques n'étant
plus nécessaires que dans les régions désavantagées et pour des prestations particulières en
faveur de la société par le biais du deuxième pilier de la PAC ;
 Il est possible de réagir plus rapidement et avec plus de flexibilité directement à l'échelon
de la production face aux développements survenant sur le marché et l'on peut éviter les
excédents ;
 La réserve stratégique pour la stabilisation du marché est gérée par les producteurs, le
contribuable ne devant plus mettre, à plusieurs reprises, la main au portemonnaie ;

richard a dit…

stipulent les objectifs de la configuration du marché du lait pour le bien de la société. Le service de
l'UE responsable de la configuration du marché du lait doit accomplir les tâches suivantes :
1. MONITORING Transparence du marché
(monitoring quasi en temps réel pour les coûts de production, les prix du lait, l'offre et la
demande).
2. PRODUCTEURS DE LAIT - INDUSTRIE LAITIÈRE Négociations entre les partenaires du
marché
Critères d'un corridor de prix cible sur la base du monitoring des coûts de production (modèle
canadien)
Critères des quantités de lait devant être produites, prise en considération du niveau de prix
réalisé et en fonction de la demande du marché.
3. SOCIÉTÉ CIVILE Le marché au service de la société
Evaluation de l'issue des consultations entre les producteurs de lait et l'industrie laitière.
La Commission de l'UE joue alors le rôle important consistant à instaurer le caractère obligatoire
général. C'est elle qui ratifie les décisions prises par les producteurs de lait et l’industrie du lait en
prenant en considération les intérêts des représentants de la société civile et c'est aussi elle qui les
déclare contraignants pour tous les acteurs du marché.
4. Adaptation des quantités pour la production par les groupements de producteurs
La tâche essentielle des groupements de producteurs consistera à mettre en pratique les adaptations
des quantités sur la base des critères émis par le service responsable de la configuration du marché
du lait. Le groupement de producteurs européen communique aux groupements de producteurs
nationaux la nécessité de réduire ou d'augmenter la quantité de lait. Le groupement de
producteurs européen doit en outre être en mesure de réagir face aux excédents mineurs de l'offre
qui surgiront de façon inévitable en mettant pour cela à profit une réserve d'entrepôt stratégique
pour la stabilisation du marché.
=> Pérennisation d'une limitation des quantités exploitation par exploitation et du caractère
obligatoire général des décisions prises par le service de configuration du marché du lait et
l'organisation européenne des producteurs.
Les exportations vers les marchés non européens pourront continuer d'avoir lieu dès lors que des
prix du lait couvrant les coûts sont payés aux producteurs. La signification du lait sur le plan de la
politique sociétale est prise en considération dans son intégralité ; les intérêts individuels d'un petit
nombre d'entreprises dédiées aux exportations doivent se soumettre à celle-là et ne doivent pas
marquer de leur sceau la configuration de l'ensemble du secteur. Il sera probablement nécessaire de
dévier vers les marchés intra-européens ou de ne pas produire certaines quantités de lait qui sont
actuellement vendues sur le marché mondial en-dessous de leur valeur.
Des répercussions positives pour tous les acteurs du marché du lait
Dans ce concept, la politique doit continuer de jouer le rôle de surveillant et peut garantir qu'à
l'avenir aussi, dans toutes les régions d'Europe, on dispose d'un lait de grande qualité à la production
et comme produit. En outre, nous pouvons mentionner les avantages suivants :
 Les producteurs réalisent leurs revenus avec le marché, des subventions publiques n'étant
plus nécessaires que dans les régions désavantagées et pour des prestations particulières en
faveur de la société par le biais du deuxième pilier de la PAC ;
 Il est possible de réagir plus rapidement et avec plus de flexibilité directement à l'échelon
de la production face aux développements survenant sur le marché et l'on peut éviter les
excédents ;
 La réserve stratégique pour la stabilisation du marché est gérée par les producteurs, le
contribuable ne devant plus mettre, à plusieurs reprises, la main au portemonnaie ;

richard a dit…

 Les producteurs assument désormais une plus grande responsabilité et peuvent agir sur le
marché en tant que partenaires à part entière ;
 L'industrie du lait bénéficie d'une sûreté en ce qui concerne la quantité et la bonne qualité
du lait qu'elle peut vendre sur le marché à un prix approprié ;
 La protection adéquate des frontières extérieures en combinaison avec la cessation du
dumping empêche des importations bon marché de lait et de produits laitiers et est la base
d'un développement durable de la production laitière européenne et d'un autoapprovisionnement
en produits laitiers en Europe ;
 Les consommateurs peuvent continuer de disposer d'un lait et de produits laitiers frais en
provenance de leur région à des prix stables. L'intérêt qu'ils portent à une production de lait
durable dans l'Europe entière avec des conditions de production en phase avec les besoins
des animaux et de l'environnement est directement pris en considération par le service de
configuration du marché et est garanti aussi bien par des prix du lait qui couvrent les coûts
que par les directives relatives à la qualité.

richard a dit…

Je sais nous sommes des doux rêveurs puisque que la finance et non la démocratie en a décidé autrement mais rassurez vous les riches sont démocrates entre eux

Anonyme a dit…

Anonyme peut tu refaire la liste de tes questions afin qu'on y réponde sur ce blog ?
Moi aussi on m'a reproché de casser le projet ; pourtant ce sont les avis contradictoires, quand ils sont constructifs, qui nous feront tous avancés...
Une chose est sure : la contractualisation avec la gestion des volumes laissée aux industriels est une erreur fondamentale.
Donc aux questions ; réponses garanties.

Anonyme a dit…

Tes réponses Richard ne me conviennent pas, elles sont pleines de grand principe, mais pas de réponse clair. Alors je réitère :

Comment créer un office du lait (Public) sur plusieurs Pays ?
Si c'est une organisation privée, faudra-t-il un contrat ? Sinon comment ça marche ?
Avec qui allez-vous travailler ? Une entreprise ? Toutes les entreprises ? Sur quels territoires? Seulement la France ? Sur l'Europe ?
Comment faites vous pour convaincre les producteurs et les pays du Nord de l’Europe à les faire adhérer à l’office du lait ?
Est ce compatible avec le droit communautaire ? Quelle garantie ?

richard a dit…

B / L’ Européen Contrat Unique (ECU) :
Un produit, un volume, un prix, une durée

I / 1 produit : Le lait

Le contrat unique Européen ne concerne qu’un seul produit : le lait
Cette résolution évite de facto toute dérive vers l’intégration.
L’éleveur garde toute liberté de technique de production.
La filière reste ainsi innovante, créative, évolutive et passionnante.




II / 1 volume : le besoin réel annuel des entreprises

Le volume produit doit être adapté au marché : c’est la régulation.
Pour la production laitière, le marché est intégralement représenté par les besoins des entreprises collectrices, définis comme suit :

Besoins commerciaux des entreprises en matière première +
Besoins stratégiques des états (stocks) =
Volume réel annuel de « demande ».

Une évaluation Européenne de besoins réels des entreprises sera ainsi établi annuellement (office du lait).
Cette évaluation permettra l’établissement d’un quota annuel Européen de production (éleveur), établi en fonction du quota historique, modulable selon la réalité du marché (à l’année).

EX : besoins réels : 97 / quota historique : 100 = production annuelle – 3 %

Possibilité d’augmenter sensiblement le pourcentage annuel de production pour soutenir les cas particuliers (jeunes, investissements,…).

Le quota de production Européen annuel ne pourra jamais être inférieur de plus de 10 % au quota historique Européen.


Mutualisation sur tous les producteurs des hausses ou des baisses de volume, mais en contre partie, tous les producteurs, sur tous les territoires, sont collectés.

richard a dit…

L’éleveur garde son quota historique, mais l’adapte aux besoins réels du marché.
Une modulation trimestrielle pour soutenir l’évolution commerciale des entreprises (parts de marché) est nécessaire, mais selon un cadre imposé à définir (office du lait).

Possibilité tous les trois ans, si les besoins réels sont supérieurs au quota historique (moyenne positive), de faire évoluer le pourcentage positif supplémentaire en quota historique, destiné prioritairement à l’installation des jeunes.
Le quota historique global n’évolue positivement que si le marché réel le permet.

Cette gestion s’effectuera sur un plan national et par entreprise afin que la matière première soit produite principalement sur le lieu de transformation ou de consommation (participation gagnant- gagnante à l’augmentation de parts de marché locales, élévation du niveau de consommation de certains pays,…)


Les entreprises ne respectant pas les règles se verront non approvisionnées et les volumes des producteurs concernés seront mutualisés sur l’ensemble du quota réel annuel (solidarité).

En contre partie, l’éleveur se devra de produire les quantités attribuées sous peine de pénalités (à définir).

1 prix de base : la réalité

Chaque pays doit établir une moyenne nationale du prix de base (CER, fermes de référence,..)
.Ce prix inclura le prix de revient (hors primes), la rémunération du travail et la rémunération du capital selon des conventions communes à tous les pays.
Seule sera prise en considération la frange supérieure (les plus performants) des élevages afin de ne pas figer le gain de productivité, l’innovation, l’intérêt pour la profession.

Une moyenne Européenne sera établie, prenant en considération les moyennes de tous les pays, au prorata des quotas historiques de chaque état.
Par cette méthode, le prix de base reflètera précisément la réalité des charges liées à la production en tenant compte des choix de société imposés (normes sanitaires, protection de l’environnement, bien être animal), sans pour autant ni imposer un nivellement vers le bas du prix , ni figer la réflexion du producteur pour une diminution de ses charges.

Ce prix de base réel est indiscutable et non révisable annuellement.

Le prix de revient sera évalué hors primes, pour faire face à la diminution des aides du 1er pilier (aides à la production).
L’orientation vers le second pilier (PAC) ne pourra être effective que si les prix à la production sont adéquats .
Ces aides (second pilier) ne pouvant en aucun cas se substituer à des aides à la production puisque destinées à une évolution progressive vers une agriculture plus raisonnée.

richard a dit…

1 durée

La durée du Contrat unique Européen s’établit sur une année.
Des modulations trimestrielles sont possibles, mais encadrées.
Uniquement sur les volumes.




B / Le partenariat concurrenciel

- N’est envisageable qu’en prolongation des deux règles non transgressibles :
Régulation et prix de base.

- Géré et négocié par des groupements de producteurs affiliés à l’entreprise collectrice selon un cadre défini et commun (office du lait).

- Pour des actions spécifiques souhaitées par l’entreprise collectrice selon sa production, ses orientations, ses valorisations : saisonnalité, conduite d’alimentation (oméga3, bio,…), publicité…

- Pour une fidélisation éleveurs-transformateur (avances trésorerie, rémunération capital social, flexibilité…)

- L’entreprise collectrice reste maîtresse de la facturation complémentaire du partenariat.


C / La variable territoire

Avoir une approche Européenne pour l’établissement d’un nouveau modèle laitier a une incidence directe : La non prise en compte des spécificités territoriales.

Même si la problématique se situe en aval d’un prix de base minimum, l’implication des régions, variable d’ajustement incontournable, est inévitable.

Les coûts de production régionaux doivent être ajustés localement (à définir), entre les différents partenaires (office, groupement, régions, entreprises,…), selon les volontés politiques de maintenir, voire développer la production laitière en un endroit donné.

Ses soutiens spécifiques pourront être attribués sous différentes formes (aides directes, embauche, formation, AOC, …) et resteront variables selon les régions.

L’entente entre éleveurs aura, à ce niveau aussi, un rôle capital face à un pouvoir plus décentralisé.

richard a dit…

1 durée

La durée du Contrat unique Européen s’établit sur une année.
Des modulations trimestrielles sont possibles, mais encadrées.
Uniquement sur les volumes.




B / Le partenariat concurrenciel

- N’est envisageable qu’en prolongation des deux règles non transgressibles :
Régulation et prix de base.

- Géré et négocié par des groupements de producteurs affiliés à l’entreprise collectrice selon un cadre défini et commun (office du lait).

- Pour des actions spécifiques souhaitées par l’entreprise collectrice selon sa production, ses orientations, ses valorisations : saisonnalité, conduite d’alimentation (oméga3, bio,…), publicité…

- Pour une fidélisation éleveurs-transformateur (avances trésorerie, rémunération capital social, flexibilité…)

- L’entreprise collectrice reste maîtresse de la facturation complémentaire du partenariat.


C / La variable territoire

Avoir une approche Européenne pour l’établissement d’un nouveau modèle laitier a une incidence directe : La non prise en compte des spécificités territoriales.

Même si la problématique se situe en aval d’un prix de base minimum, l’implication des régions, variable d’ajustement incontournable, est inévitable.

Les coûts de production régionaux doivent être ajustés localement (à définir), entre les différents partenaires (office, groupement, régions, entreprises,…), selon les volontés politiques de maintenir, voire développer la production laitière en un endroit donné.

Ses soutiens spécifiques pourront être attribués sous différentes formes (aides directes, embauche, formation, AOC, …) et resteront variables selon les régions.

L’entente entre éleveurs aura, à ce niveau aussi, un rôle capital face à un pouvoir plus décentralisé.

richard a dit…

D / Les offices du lait
L’établissement d’un cadre permanent de débats, de concertations, de négociations et de gestion.


Les offices nationaux et Européen seront structurés à l’identique.
Seuls, leurs rôles et attributions seront différents.

Un collège producteurs
Un collège transformateurs
Un collège distributeurs
Un collège consommateurs
Une représentation d’élus Garant du système


I/ L’office du lait national
Ramification de l’office du lait Européen
Evaluation du prix de base national annuel
Gestion de la collecte
Facturation prix de base et qualité
Gestion de l’appui financier des régions / producteurs
Répression
Mise en marché nationale du lait équitable


II / L’office du lait Européen
Constitué de tous les offices Nationaux de l’UE
Evaluation du prix de base Européen annuel
Evaluation du volume Européen annuel réel (demande) et à produire (offre)
Application d’une éthique laitière (appellation produit laitier)
Uniformisation et application des normes Européennes de qualité
Evaluation des actualisations (volumes) trimestrielles possibles.
Répression
Gestion des règles régissant la mise en marché du lait équitable
Regard sur les normes des produits importés

sylvie a dit…

je vais réussir à me glisser dans tes messages richard (on se connait ...) . Ici la Bretagne...J'ai eu le pays basque tout à l'heure au tél....
pour anonyme, poses toi une simple question :
les quotas par gestion publique, ok , fini, tu fais comment ensuite ?
regardes la Suisse : ouf pour nous, ils ont décidé de tester la fin des quotas avant l'europe ; c'est un bordel sans nom, avec surproduction...
Donc il faut un organisme qui centralise les volumes, en fonction des marchés ; le faire entreprise par entreprise par le biais des contrats nous envoie directement dans le mur ...
Donc, une fois que tu as acté cela, demandes toi qui doit gérer les volumes : transformateur ou producteur ?
Tu as choisis le producteur ? tu as raison.
Alors maintenant relèves tes manches, et aides nous à construire... On a déjà les outils ; il suffit de les adapter avec quelques curseurs complémentaires.
Pour L'Europe, Bruno lemaire semble comprendre par quel bout passer : l'observatoire européen... Qui prendra de l'importance au fil que les négos avanceront sur la PAC.
C'est tous ensemble producteurs ou sinon c'est pour le transformateur que tu bosses...

Moderateur on 13 avril 2010 à 21:25 a dit…

Pour rappel aux contributeurs !

Voici quelques règles simples de "savoir-vivre" sur le blog :

Les propos doivent se tenir dans la courtoisie et le respect mutuel.

Le modérateur peut donc être amené à ne pas laisser publié un commentaire qui :
- ne respecte pas le sujet de l’article ou du blog ;
- constitue un détournement du blog à des fins publicitaires ou commerciales ;
- comporte ou rapporte des propos injurieux ou diffamatoires ;
- comporte des attaques ou insinuations fondées sur les races, les croyances, les origines ethniques, le sexe ;
- comporte un message obscène ;
- comporte de la publicité non sollicitée ou un message personnel.

Anonyme a dit…

Questions à Sylvie et Richard.

Comment vous comptez convaicre l'Allemagne qui est notre principale concurent, avec 40% d'augmentation d'importation vers la france, et qui titre aujourd'hui sur sa production laitière "la récréation est terminée" ?

J'ai bien peur que l'office du lait ne se fasse qu'en france, car un prix européen, c'est un prix allemand !

Nous en France, on est sympa, on fait la régulation pour l'ensemble de l'europe avec une sous réalisation de plus de 6% de notre quota national quand l'allemagne fait +5%.

Comment l'office peut fixer un prix du lait en europe entre des pays comme la France ou la Pologne?

Quand je vois, déja au sein meme de la France des GIE d'un département à l'autre qui se pique des marchés en ce moment à 210€, j'ai peur qu'on ne se mettent pas d'accord au niveau europeen.

Au fait, c'est quand le démarrage de l'office?

richard a dit…

: Comment vous comptez convaincre l'Allemagne qui est notre principal concurrent, avec 40% d'augmentation d'importation vers la France, et qui titre aujourd'hui sur sa production laitière "la récréation est terminée" ?
Oui c’est vrai certains allemands du Bvd qui cotise comme la FNSEA au COPA (syndicat européen) ne veulent plus de la régulation de la production, d’ailleurs quand on lit le compte rendu du milchforum à Berlin du 18 19 mars à la fin on ce met au garde à vous et on fait le salut que vous connaissez, j’insiste la FNSEA adhère au même syndicat
Les producteurs allemands ne sont pas nos concurrents ils sont comme nous, c’est l’industrie qui les dirige, et la loi de l’offre et la demande, c’est vrai en France nous avons moins perdus d’argent que les allemands pour un quota de 300 000L payé à 250€ =75 000€ en France pour le mémé quota en sous réalisation de 10% 270 000L x 280€ =75 600€ à travailler moins on a perdus moins qui est le plus malin ????
: J’ai bien peur que l'office du lait ne se fasse qu'en France, car un prix européen, c'est un prix allemand
L’office est déjà fait en France c’est le CNIEL dommage que celui la ne veut pas marcher, Alors nous allons bientôt déposer les statuts, mais nous ne pouvons que passer par l’Europe pour le ramener en France d’ailleurs les autres pays adhérant à l’EMB sont déjà plus avancé que nous, n’oubliez pas une chose se n’est pas les producteurs qui veulent une libéralisation de la production mais la finance
Nous ne sommes plus en démocratie, mais sous le dictat des lobbyings. Je suis sur que 90% de la population européenne est d’accord avec nos idées, simple d’ailleurs qu’elle est l’utilité de produire plus qu’il ne faut ??? à qui cela profite ???
: Nous en France, on est sympa, on fait la régulation pour l'ensemble de l'Europe avec une sous réalisation de plus de 6% de notre quota national quand l'Allemagne fait +5%.
Non l’Allemagne ne dépasse pas son quota elle le fait c’est tout à nous de le faire en 2010 histoire de mètre encore plus tout le monde dans la m…d
: Comment l'office peut fixer un prix du lait en Europe entre des pays comme la France ou la Pologne?
Je vous vois venir la Pologne ne sait déjà pas fournir sa population son prix de revient est, pour l’instant plus bas que le notre laissons les se développer et faire leur quota, ce n’est pas à nous de les nourrir l’inverse aussi, encore une foie il faut gérer l’offre et la demande , et les GIE se feront moins la guerre
!

richard a dit…

un peu d'humour Belge sa fait du bien
http://www.youtube.com/watch?v=eg73QQjmzaE

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